Quelques chiffres pour comprendre la géographie du Japon, le "pays du soleil levant" :
Capitale
PIB
En 2007, 34 296 dollars US par habitant (France, 36 614 dollars US par habitant).
Point culminant
Le mont Fuji, 3 776 mètres (un stratovolcan, au sud-ouest de Tokyo, île de Honshu).
Superficie
377 589 km², soit environ 0,7 fois la France. Ce qui offre de beaux
circuits au Japon.
Climat
Le climat japonais présente de forts contrastes en raison de l’étalement du pays en latitude (près de 3 000 kilomètres du nord au sud) : on va d’un climat tempéré-froid au nord (Hokkaido) à un climat tropical très humide au sud (Kyushu et Shikoku). Les meilleures périodes de visite sont le printemps (de mars à mai) et l´automne (octobre et novembre). Avril voit fleurir les cerisiers et les azalées, les camélias, la glycine… Les couleurs de l’automne flamboient fin octobre et début novembre. L´été (de juin à mi-septembre) est la saison la plus arrosée. Il fait chaud, mais très humide. Courte saison des pluies (3 semaines environ) en juin : les précipitations sont alors presque continues ! Risque de typhons en août et septembre. L´hiver (de décembre à février) est froid et venteux, mais sec. Le ciel est généralement dégagé et bleu. Toutefois, il neige abondamment sur Hokkaido et sur la côte ouest, face à la mer du Japon. Températures moyennes : - Tokyo et sa région : de 14,1°, en avril, à 17, 6°, en octobre ; -
Kyoto et sa région : de 13,9°, en avril, à 17,1 °, en octobre ; - Fukuoka et sa région : de 14,6°, en avril, à 18,2 °, en octobre ; - Sapporo et sa région : de 6,4 °, en avril, à 10,8 °, en octobre.
Géographie
L’archipel japonais s’étend au nord-est de l´Asie, entre la mer du Japon et le Pacifique, des îles Kouriles à Taiwan. Il se compose de quatre îles principales entourées de plus de 4 000 petites îles. Les quatre îles principales, Kyushu, Shikoku, Honshu et Hokkaido (du sud au nord), représentent 98% de la superficie totale. Hokkaido (83 000 km²) est à peu près de la taille de l’Irlande. Couverte de forêts et de pâturages, elle est faiblement peuplée. Honshu (231 000 km²) est plus étendue que la Grande-Bretagne et se divise en plusieurs régions naturelles. Le nord-est (Tohoku) a longtemps fait fonction de grenier à riz du pays. Le Kanto, autour de Tokyo, est densément urbanisé. Le Chubu, région centrale, est divisé en deux par les Alpes japonaises (une vingtaine de sommets à plus de 3 000 m). Deux des subdivisions du Chubu : le Hokuriku, froid et désolé, sur la mer du Japon, est une vaste région rizicole ; le Tokai est très peuplé et industrialisé (ville principale, Nagoya). Les plaines du Kansai forment le second pôle culturel et économique du pays (le Kanto ayant le premier rang). Le Chugoku, partie sud-ouest de Honshu, est solidement industrialisé sur la rive ensoleillée de la mer Intérieure et plus agricole sur la côte découpée de la mer du Japon. Shikoku (19 000 km²). Cette île montagneuse a permis le développement d’importantes cultures industrielles. Kyushu (42 000 km²) est le royaume des volcans et des sources chaudes. Industrielle au nord, agricole au sud. Okinawa, dans l’archipel des Ryukyu, à 685 km du sud de Kyushu, bénéficie d’un climat subtropical et vit de tourisme, de canne à sucre et de pêche.
Economie
Au terme d´une spectaculaire période d´expansion (de 1955 à 1990), le Japon est devenu la 2e puissance économique du monde (8% du PIB mondial en 2007). L´archipel dispose de ressources naturelles non négligeables : des eaux poissonneuses, du bois en abondance, des minerais (zinc, fer, plomb, cuivre, argent…) et du charbon. L’agriculture représente 1,4% du PIB. Production clé, la riziculture occupe encore la moitié des surfaces cultivées, soit 7% du territoire. Elle se pratique surtout dans les plaines côtières du nord, le reste des terres cultivables étant occupé par des cultures à haute valeur ajoutée (fleurs, fruits et légumes). La mer fait partie intégrante de la culture japonaise ; la pêche est donc, depuis longtemps, une activité essentielle (qui se place aujourd’hui au 4e rang mondial). Elle est complétée par une aquaculture inventive. Quant au transport maritime, il talonne celui de la Grèce. L’industrie (26,4% du PIB) a été le moteur de l’essor, puis du miracle économique, japonais. Les entreprises nipponnes sont aux premières places mondiales dans maints domaines : construction navale, automobile, chimie, robotique, électronique, semi-conducteurs… Les services occupent désormais une position dominante : 72,1% du PIB en 2008. La crise financière a des répercutions profondes au Japon, désormais en récession. Les exportations s’effondrent et la consommation intérieure patine. Le chômage a brutalement augmenté (il se situerait autour de 5% de la population active). Le gouvernement a mis en place un important plan de relance, appuyé sur les secteurs industriels de pointe dont dispose le pays.
Faune & Flore
À l’origine, le Japon était couvert de forêts. Elles occupent encore aujourd’hui les deux tiers du territoire. Plusieurs facteurs ont contribué à ce résultat : le culte shinto a sacralisé montagnes et forêts, le bouddhisme a proscrit l’abattage des animaux et limité l’élevage, les shoguns ont préservé leurs terrains de chasse et, en bons administrateurs de domaine, contrôlé l’érosion des sols. De là cette admiration et ce respect des japonais pour leurs forêts. Celles-ci sont constituées de conifères, auxquels se mêlent, selon les régions : chênes verts, camélias, magnolias, chênes, hêtres, érables (à Honshu et au sud de Hokkaido), frênes, bouleaux (à Hokkaido). Le pin rouge, que l’on utilise pour la pâte à papier, se multiplie à la faveur du reboisement industriel. Une centaine de variétés de bambous, dont des géants et des nains, poussent sur tout l’archipel. Le Japon compte deux fois plus d’espèces d’arbre que l’ensemble de l’Europe. Certaines sont particulièrement recherchées : le ginkgo biloba, qui a connu les dinosaures, pour ses fruits et pour l’ornement des jardins ; le sugi (cèdre du Japon), pour fabriquer les boîtes à présent ; le kiri (paulownia), pour le mobilier ; le hinoki (cyprès du Japon), pour la construction des maisons traditionnelles et des temples ; l’urushi (famille des anacardiacées), dont la sève est utilisée pour produire la laque… Les fleurs émerveillent également les Japonais : ils entrevoient la fin de l’hiver dans la floraison des prunus, puis dans celle des daphnés blancs. Ils fêtent le printemps sous les fleurs fragiles des cerisiers, puis ils admirent en avril les glycines, les pivoines et les azalées, en juin les iris et en août les fleurs de lotus ; enfin, ils célèbrent la fin de l’automne avec les chrysanthèmes, fleurs de la famille impériale. Le Japon abrite toujours toutes sortes d’animaux sauvages. Hokkaido est le domaine des ours bruns, belettes, hermines, visons, grues (tsuru), phoques ou morses... La région centrale de Honshu (le Chubu), Shikoku et Kyushu nourrissent des sangliers, des cerfs, des renards, des fouines et ces chiens viverrins (tanuki) que les Japonais aiment tant. Kyushu est fière de ses singes et de ses tortues de mer géantes. Okinawa redoute le habu (le terme désigne 4 espèces de crotales). La mer fournit l’essentiel des protéines consommées dans l’archipel : dorades, maquereaux, chinchards, mulets, sardines et, surtout, thons...