Pour quels voyageurs ?
Pour les amoureux des confins. Pour les grands voyageurs, de la race des rêveurs. Pour les passionnés de mystère, de magie. Pour ceux et celles qui veulent se poser longtemps devant les statue moaï, taillées dans le tuf du volcan Rano Raraku. Pour celles et ceux qui veulent entendre, écouter l’histoire de ces gigantesques figures de pierre, de ce peuple débarqué à Anakena pour s’enraciner ici et laisser des traces égales à celles abandonnées par des géants. Pour ceux et celles qui veulent mêler culture et nature dans un même voyage. Pour les voyageurs épris de grands espaces, de grands secrets. Pour celles et ceux qui acceptent de ne pas pouvoir tout comprendre, qui aiment que soit préservées les traces d’ombres. Pour les voyageurs qui veulent mettre leurs pas dans les traces de La Pérouse et du Capitaine Cook… Pour les aventuriers de l’âme et des mers du sud.
Ce que l'on y trouve, et pas ailleurs.
Des volcans, des plaines, des landes… L’océan… Une mémoire vivante des premiers peuples pascuans. Des statues à nulle autre pareilles, autant de mystères : les Moaï. Dressés sur leur promontoire de pierre (ahu), ils semblent contempler aussi bien le passé que l’avenir. Mais aussi des chevaux sauvages, des moutons. Surtout, une population fière de redécouvrir ses racines, de se les réapproprier, de les expliquer aussi, d’y initier les voyageurs. Les vestiges vivants d’une incroyable civilisation qui n’a pas encore livrer, ne livrera jamais complètement tous ses secrets. Le village cérémoniel d’Orango. C’est là qu’était célébré le culte de l’Homme Oiseau. Au sommet du volcan Rano Kano, entre le ciel et la mer, il domine Hanga Roa et donne une perspective inouïe sur l’île et ses traditions…
Vivre un moment unique lors d’un voyage sur l’ile de paques.
C’est le temps de la veillée. Les plats de manioc, de poulet, de poisson sont remisés. Une vieille femme commence devant les plus jeunes un kaï kaï –un jeu de ficelles d’une extrême complexité. Elle les tisse en psalmodiant une lente litanie. Elle porte le message d’un esprit. Les enfants l’écoutent. Car ici, maintenant, les esprits sont vivants. Il suffit à l’aube de gravir les pentes du volcan Rano Raraku. D’avancer dans les hautes herbes jaunies. D’avancer, accompagné par le vol des faucons qui semblent garder les lieux. D’avancer jusqu’aux lisières du cratère… Tout au fond, un cercle absolument parfait, un lac aux eaux si pures, serti seulement par des joncs couleur d’or. Et puis, sur le flanc opposé, la silhouette massive des Moaï, qui gardent le secret, l’âme des lieux pour l’éternité. Cette présence, on la sent, elle vous traverse, vous étreint, ne vous lâchera plus. Extraordinaire sensation.