Climat et meteo en Zambie, géographie en Zambie - Voyageurs du Monde

Géographie Zambie

Capitale

Lusaka.

Climat

En fonction de l’altitude, le climat zambien oscille entre tropical – en bas – et subtropical – en haut. Il fait donc plus ou moins chaud. Hémisphère sud oblige, c’est entre avril et août que le temps est un peu plus frais (des gelées occasionnelles se produisent sur les plus hauts sommets). La saison des pluies court de novembre à mai. Les cours d’eau inondent alors les plaines riveraines. Le nord-ouest reçoit le maximum de précipitations, dans les 1400 mm. Le sud-ouest et certaines portions des vallées de la Luangwa et du Zambèze étant les moins arrosées. La défoliation du miombo au cœur de la saison sèche est un dispositif d’autoconservation. Néanmoins, l’altitude d’ensemble épargne au pays les températures pénibles que l’on rencontre souvent sous ces latitudes.

 

À Lusaka, les températures moyennes sont de 23°C en janvier ; 19°C en mai ; 19°C en août ; 24,2°C en novembre. À Mpulungu, tout au nord, elles sont respectivement de 24,2°C ; 23,5°C ; 23,2°C ; 25,5°C. Et, à Livingstone, au sud, secteur des Victoria Falls, de 25,2°C ; 20°C ; 20,4°C ; 27°C.

Géographie

SUPERFICIE : 752 614 km².

 

POINT CULMINANT : Mafinga Central, dans les Mafinga Hills, à la frontière avec le Malawi, 2 301 mètres.

 

PAYS LIMITROPHES : RD Congo, Tanzanie, Malawi, Mozambique, Zimbabwe, Botswana, Angola.

 

Avec sa forme bizarre, la Zambie est un emblème des frontières énigmatiques héritées de l’histoire coloniale. C’est un pays enclavé. Et, globalement, un haut plateau érodé où sont éparses collines et montagnes. Les plus élevées parmi les dernières, les Mafinga Hills, se trouvant dans l’est, à la frontière avec le Malawi. Le Zambèze est le plus puissant motif hydrographique zambien. Il prend sa source au nord de Mwinilunga, dans la province du Nord-Ouest, puis enveloppe le pays par l’ouest et le sud. Les Victoria Falls, à la frontière avec le Zimbabwe, voient le fleuve faire une chute de plus de cent mètres ; elles sont l’un des plus formidables spectacles naturels d’Afrique. Et, avec le barrage de Kariba, les hommes, l’ingénieur français André Coyne notamment, ont établi un lac artificiel record : 1er au monde en volume. Les rivières Kafue et Shire sont les principaux affluents du Zambèze. Au nord, la Zambie a accès à la pointe sud du lac Tanganyika. Elle partage le lac Moero avec la RDC. Celui-ci est alimenté surtout par la rivière Luapula (qui matérialise la frontière entre les deux pays sur une portion importante de son cours), issue plus au sud du lac Bangwelo. Toutes ces eaux sont drainées par le bassin du Congo. De nombreux marécages prolongent lacs et cours d’eau.

Faune et flore

Le miombo est la formation végétale la plus répandue ; il couvre plus de la moitié du territoire. C’est une savane arborée, dont les bois sont composés surtout d’espèces du genre Brachystegia, de la famille des Fabacées. Sous les arbres, des herbacées et des buissons. Ce milieu nourrit de nombreux animaux. Herbivores de toutes catégories – et leurs prédateurs, que suivent hyènes et chacals, qui font le ménage – oiseaux, singes comme, par exemple, le babouin jaune. Crocidura ansellorum aussi, une musaraigne, bien modeste et inaperçue, mais endémique. Miombo sec et humide, savane à mopane dans les Mafinga Hills. Un couvert encore intègre qu’entame pourtant le chitemene, l’agriculture sur brûlis traditionnelle. Le saucissier, le baobab, le teck ou l’ébénier se rencontrent dans certains secteurs, comme la vallée de la Luangwa.

 

La faune propose tous les Big. Enfin, presque tous. Éradiqué par le commerce de l’ivoire, le rhinocéros est en cours de réintroduction. Les gros, mais aussi plein de moyens et de petits. La faune zambienne est, dans l’ensemble, très complète et équilibrée. Tous les postes y sont pourvus. Voyons alors quelques étonnants ou négligés. Le crocodile du Nil n’est pas exclusif, ni si rare, mais il est rarement aussi grand que certains des spécimens que l’on rencontre en Zambie. En revanche, le faux gavial africain, crocodile au bec fin, en danger critique d’extinction, a ici l’un de ses ultimes refuges. Puisqu’on est dans l’eau, voici le poisson tigre goliath, dont les 60 kilos et les 32 dents de plus de 3 centimètres le font respecter dans les eaux bien oxygénées du lac Tanganyika. Dans le Zambèze, le poisson-chat vundu (Heterobranchus longifilis) est un omnivore costaud et sans sommation. Sur la terre ferme, dans les bois humides, on rencontre le céphalophe à dos jaune, dont l’aire de répartition a en Zambie son angle sud-oriental. C’est une petite antilope compacte et émotive. Dans les plaines du parc Liuwa, à la frontière angolaise, le guépard est précaire, des actions sont menées en sa faveur. Après un véloce, une pataude. La tortue léopard est herbivore et sa carapace présente des motifs panthère. Adulte, elle pèse ordinairement une quinzaine de kilos. Dotée d’un blindage solide, elle a peu de prédateurs directs, mais le varan du Nil, par exemple, s’attaque à ses œufs. La hyène tachetée est également opportuniste. Et peu regardante. Parmi les singes, on recense plusieurs cercopithèques : mitis, kandti, ascanius, albogularis. Les ornithologistes sont à leur affaire. On trouve de tout. Caille des blés, fauvette des jardins, bécassine des marais, il n’y a pas que le bucorve du sud ou le jabiru. Dans les zones humides de Bangwelo, en pays Bemba, on peut observer le bec-en-sabot, un oiseau splendide par la conformation et la tenue. L’antilope lechwe, sous-espèce noire, est elle aussi caractéristique de ce milieu. Quant à la cigogne noire d’Abdim, c’est la plus petite de la famille. Et ce sont les martins-pêcheurs (ou les martins-chasseurs) qui fulgurent à répétition au bord des eaux. Lesquels nourrissent aussi des anatidés remarquables. Les rapaces ne manquent pas. Etc.

 

Le cheptel bovin zambien est varié (et une partie de ces animaux n’est pas normalisée). Parmi les races régionales, on relève la belle Angoni, solide mais déliée, bien adaptée aux conditions climatiques rudes. Elle serait originaire du Malawi. C’est une vache de grande valeur pour sa production laitière jusqu’en saison sèche et pour une viande de qualité. Résiliente elle aussi, la race Barotse est une vieille compagne des pasteurs zambiens. Elle provient du Bulozi (dans l’ouest du pays) et du sud-est angolais. Elle porte de belles cornes en lyre, est assez longiligne et sa polyvalence procure, par ordre d’importance : viande, lait, travail. La vache Tonga n’est pas aussi noblement encornée, mais elle a de l’allure. C’est une méridionale dont on a, comme la précédente, des usages divers. Le patrimoine génétique de ces animaux est désormais un enjeu et fait l’objet d’un programme de conservation.

Situation environnementale

Ces dernières décennies, la Zambie a fait le choix stratégique d’un mode de développement durable. Afin d’avancer des réponses liées aux questions environnementales et sociales. Le logement et, plus largement, l’habitation étant envisagés sous cet angle. Encourager des techniques de construction vertes ne vaut réellement que si l’alimentation électrique suit, par exemple. Les sources d’énergie renouvelables sont donc sollicitées. Compétences nouvelles, formation et emplois à la clé. Désenclavement des populations pauvres et entrée de celles-ci dans le champ économique. Etc. L’agriculture de conservation étant un autre aspect de ces évolutions. Il y a certes loin de la coupe aux lèvres, mais des résultats non négligeables ont été obtenus. Hélas, une sècheresse persistante menace de ruiner le pays et les efforts engagés. La crise Covid n’ayant rien arrangé. Les bases de la subsistance zambienne – agriculture et extraction du cuivre – sont gravement fragilisées. La première dans son fondement et la seconde par des problèmes aigus d’alimentation électrique. Les embardées de la pluviométrie étant dans les deux cas à la racine du problème. L’insécurité alimentaire touche près d’un habitant sur trois. La sensibilité de la Zambie aux conséquences du changement climatique est avérée. Le recours à l’aide internationale est inévitable : plan FMI, renégociation de la dette et aides directes. La qualité de l’air est un autre challenge. Pollutions graves dues à l’exploitation minière.

 

Pour le moment, le Lower Zambezi National Park échappe aux appétits du secteur minier. L’Unesco y est sans doute pour quelque chose, mais conjointement le gouvernement zambien. Dans la partie basse, la plaine inondable de la rive nord du fleuve, puis ce sont les savanes arborées, à mopane (Colophospermum mopane) et acacias d’abord, à miombo (du genre Brachystegia) dans les hauts. La grande faune est présente dans le périmètre du parc, mais aussi dans la game management area qui l’entoure. Buffles du Cap, éléphants, hippopotames, antilopes, zèbres, lions, léopards, crocodiles s’observent autour des zones humides. On voit aussi, parmi de très nombreux oiseaux, l’oie armée de Gambie, la sarcelle à bec bleu, le touraco à huppe splendide, la pintade de Pucheran, la rhynchée peinte ou le bateleur des savanes. Au nord-est de Lower Zambezi, on trouve le South Luangwa National Park (vallée de la Luangwa, à la pointe sud du Grand Rift africain). Secteurs inondables, mopane, miombo, le dispositif est similaire. Girafe de Thornicroft, zèbre de Crawshay et gnous de Cookson donnent sa tonalité propre à ce parc. Où l’on retrouve également buffles du Cap, hippopotames, éléphants, babouins, lions, léopards, etc. En dépit des actions menées, le braconnage a éliminé le rhinocéros noir. La richesse faunistique demeure néanmoins exceptionnelle. Depuis une décennie, le lycaon est de retour. Les oiseaux n’étant pas en reste : la silhouette perchée du pygargue vocifère est familière ; balbuzard, spatules, aigrettes ou bec-en-ciseaux tout autant. Les tourterelles sont en pagaille : à poitrine rose, pleureuse, améthyste, tambourette, masquée. Entre autres. Des libellules ? La sombre Palpopleura lucia, le trithémis pourpré, Urothemis edwardsii, qui est bleu au masculin, pour en citer trois seulement. Dans le sud du pays, le Kafue National Park est la plus vaste zone protégée zambienne. Globalement plane et couverte de savane à mopane. Au nord, les marais et les plaines de Busanga nourrissent de nombreuses antilopes : lechwe de la Kafue, puku, grand koudou, hippotrague rouan, guib harnaché, éland du Cap, grand cobe des roseaux, grysbok de Sharpe, impala et autres. Les grands et gros sont présents. Et les sans-grade : phacochères, mangoustes, ratels, potamochères, oryctéropes, etc. On peut y voir le barbican de Chaplin, seul oiseau endémique du pays, la grue royale, le bec-ouvert africain, la sentinelle à gorge rose, le grébifoulque d’Afrique and many more. Enfin, animal rayé des cadres, le rhinocéros se rencontre dans le Mosi oa Tunya National Park, aménagé le long du Zambèze, quelques kilomètres en amont des chutes Victoria. Ce sont des rhinocéros blancs, transférés d’Afrique du Sud (un programme de réintroduction du rhinocéros noir est en cours dans le parc national North Luangwa). Comme partout, les parcs nationaux zambiens – dix-neuf en tout – doivent répondre à des exigences patrimoniales, économiques, sociales et environnementales. Les équilibres entre ces différents facteurs sont instables et il est impératif de les réassurer en permanence.

Économie et tourisme

IDH en 2022 : 0,569 / France, 0,910.

 

PIB par habitant en 2023 : 1 369,13 dollars US / France, 44 460,82 dollars US.

 

Le cuivre et le cobalt ont boosté la croissance zambienne au début du XXIe siècle. Le pays est alors aux avant-postes de l’Afrique australe. La stabilité politique n’étant pas étrangère à ces résultats. Ce qui ne signifie pas néanmoins prospérité pour la majorité des Zambiens : les bénéfices de la croissance sont inégalement répartis. Les fluctuations sur le marché international des métaux et les conséquences du changement climatique sur la production électrique ont pourtant grippé le moteur économique de la Zambie. Le secteur minier en demeurant contre vents et marées le carburateur (13% du PIB et 70% des recettes d’exportation en 2023). Les gisements d’émeraude de la Kafubu River sont importants eux aussi. L’agriculture est l’autre grande affaire. Si elle pèse autour de 4% du PIB en 2023, elle représentait encore plus de 60% des emplois. À côté de la production vivrière, la principale cash crop est le maïs (auquel il faut adjoindre soja, coton, sucre, graines de tournesol, blé, sorgho, millet, tabac). La floriculture se développe. Tout cela trouve des débouchés non négligeables à l’exportation. L’élevage et les activités halieutiques contribuent à la stabilisation du marché intérieur des aliments et de l’emploi. L’hydroélectricité fournit jusqu’ici le principal de la production énergétique nationale ; les aléas pétroliers, dont la Zambie est importatrice, et l’inquiétude climatique ont poussé les autorités à enclencher le solaire. Les activités industrielles sont, pour la plupart, dérivées des activités minières. La construction se distingue. Et les services ont encore une belle marge de croissance.

 

Parmi ces derniers, le tourisme. Victoria Falls est encore la figure de proue du domaine, mais les ressources naturelles du pays, des parcs nationaux moins envahis (que d’autres plus célèbres), des sites spectaculaires, ouvrent des perspectives stimulantes. Les autorités comptent sur le secteur pour diffuser des pratiques économiques viables, activer le développement rural, créer des emplois et des revenus, soutenir les mesures de protection de l’environnement. Ce dernier aspect, qui donne à la nature un statut renouvelé d’outil à entretenir, est particulièrement valorisé. La communication en faveur du tourisme zambien implique aussi bien public que privé et suscite une coopération régionale.

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