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percer les mysteres d’un pays enigmatique
Moins fréquenté que la Thaïlande, moins prestigieux que le Cambodge avec ses temples d’Angkor, moins médiatisé que la Birmanie et moins ambitieux que le Vietnam, ce long bandeau niché au cœur de la péninsule indochinoise a préservé son mystère et son authenticité. Pays de montagnes et de minorités, il a gardé une capitale au charme provincial que 30 années de communisme n’ont pas pris le temps de gommer. Atterrir à Vientiane, c’est commencer par voyager dans le temps en passant sous un arc de triomphe, en empruntant de larges avenues à la française ponctuées de jets d’eau et de feux rouges, et siroter une bière Larue dans un café-boulangerie ! Vous dormirez dans un hôtel à la blancheur coloniale, noyé dans son jardin, sans être réveillé par la circulation. Ventiane est l’une des dernières capitales calmes au monde, aux airs de sous-préfecture.
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mediter a luang prabang
La cité aux 32 temples est une ville musée avec ses Vats, ses monastères, ses maisons de bois et ses demeures coloniales françaises. L’ancienne capitale du royaume lao d’obédience khmère, qui a brillé du XIVe au XVIIIe siècle, est restée le socle culturel et religieux du pays. Sauvée de l’urbanisation moderne par son classement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, elle a gardé toute son âme et il s’en dégage une atmosphère unique de spiritualité bouddhique. C’est ici qu’il faut faire retraite, arpenter pieds nus les temples couverts de mosaïque en clair-obscur, assister au rituel quotidien des offrandes faites aux moines bouddhistes et écouter les chants des bonzes qui sillonnent la ville en tunique safran. Vous vous offrirez de longues promenades, au fil des pagodes dorés et des demeures coloniales préservés, dans les pas d’un guide privé qui saura aussi vous initier aux échoppes où l’on trouve encore un artisanat authentique.
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voguer sur un long fleuve tranquille
Le Laos n’a pas d’accès à la mer mais il a le Mékong ! Il dégringole du Tibet et traverse six pays. « Mère des eaux », le fleuve borde le Laos du Nord au Sud, comme une colonne vertébrale qui finit par s’ouvrir en un majestueux delta avant d’entrer au Cambodge. L’état parfois rustique des routes laotiennes encourage à voyager sur l’eau, et c’est tant mieux. Quoi de plus doux que de prendre son temps pour découvrir le paysage ? En pirogue, en sampang, en jonque, les rives défilent, sur fond de palmiers et de rizières qui ondulent à l’horizon. Lorsque l’on fait une halte sur la rive, on cultive l’art du farniente en regardant passer les bateaux et se baigner les bonzes. Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le pays, la nature devient plus sauvage. Tout au sud, le delta s’étend sur 14 km de large au plus fort de la saison des pluies, n’abrite pas moins de 4000 îles qui méritent une croisière ! Nous vous avons réservé un long bateau confortable et élégant, largement ouvert sur l’extérieur avec un pont de bois précieux, un sun deck lounge à la proue et un salon bar à la poupe, pour savourer le Mékong sur le mode confort.
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faire d’inoubliables rencontres
En descendant le Mékong, vous croiserez une grotte abritant sept mille bouddhas troglodytes, des enfants jouant avec leur buffle comme les nôtres jouent avec leur chien. Rieurs, ils vous salueront avec des sourires jusqu’aux yeux, tandis que leur maman au doux regard continuera de jeter tranquillement son filet de pêche. Au royaume du million d’éléphants, une balade à travers jungle et forêt de teck vous fera croiser l’œil malicieux du cornac et le regard rigolard du pachyderme. Au marché, ce sont des saveurs nouvelles que vous rencontrerez ! Pour quelques kips, à vous les lamelles de peau de buffle séchée, les œufs de fourmis, les confitures de piment sucrées et les mamelles de truie grillées. Au Laos, on adore manger et on picore toute la journée…
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goûter aux charmes des etapes
Partout, vous serez reçu magnifiquement, avec une sincère gentillesse. Vous passerez d’une maison sur pilotis dans les rizières à une villa traditionnelle, de bois et fibres végétales, restaurée dans un esprit colonial par un couple de décorateurs français… L’hôtellerie laotienne conjugue souvent le charme et un confort à toute épreuve, à l'image de cette ancienne résidence du Prince Soupha-Nouvong dit « le prince rouge », à Luang Prabang. Elle se dresse dans un écrin de verdure et vous charmera au premier regard. Moustiquaires, bel artisanat et antiquités, ventilateurs… Et surtout « Bô penh yang » : pas de souci !