Pour quels voyageurs ?
Pour les amoureux du Maroc d’abord. Pour ceux et celles qui veulent tout connaître de ce pays merveilleux. Pour celles et ceux qui veulent goûter à un art de vivre unique. Pour ceux et celles qui souhaitent connaître un Maroc océanique et plus tempéré. Pour celles et ceux qui rêvent de longues ballades sur des plages interminables. Pour ceux et celles qui rêvent de chevaucher sur ces mêmes plages de sable fin. Pour les voyageurs qui veulent se souvenir de l’ancienne Mogador. Pour celles et ceux qui veulent se perdre dans les allées de la plus douce Medina du pays. Pour ceux et celles qui souhaitent chiner de galeries de peinture en magasins d’étoffes et de décoration. Pour les voyageurs qui veulent goûter à la douceur de l’air, aux embruns, aux lumières d’opale sur l’océan. Pour celles et ceux qui savent bien qu’un voyage au Maroc se doit de s’achever ici, a Essaouira.
Ce que l'on y trouve et pas ailleurs.
L’océan, sur toute la côte alentours… Des plages immenses et libres. Une médina absolument magique, calme, apaisée, silencieuse. Un port vivant, des chalutiers qui vont et viennent, accompagnés d’un sillage de mouettes. Des maisons chaulées de blanc, aux volets d’un bleu indéfinissable tant ses teintes varient selon les caprices de la lumière. Un art de la marqueterie exceptionnel à partir du bois de thuya, des ateliers de tissage des sublimes haïks que portent ici les femmes pour se protéger du taros –le vent venu de la mer, des tapis qui sont aussi des tableaux et que l’on ne trouve qu’à Essaouira, des galeries d’art de haute qualité. Et une douceur de vivre, une façon de prendre son temps tout à fait unique. Enfin, à quelques encablures d’Essaouira, la plage de Sidi-Kaouki, pour les dingues de glisse et de surf…
Vivre un moment unique.
Flâner. Flâner, oui, au cœur de la médina, au souk jdid, en ville. Essaouira est une cité où il faut savoir flâner. Se laisser aller, se perdre dans les ruelles, suivre son regard, faire confiance au hasard. Les belles portes ouvragées, les teintes changeantes des façades, un étal d’épices ou de poissons, l’oeuvre d’un peintre du crû, ou bien une mélodie gnaoua qui s’échappe à travers les rues. Il y aurait tant à faire, et cependant il faut chercher à ne rien entreprendre, à ne rien faire. C’est ainsi que le moment unique surgira, car il ne manquera pas de surgir. Il suffit d’un instant, sur les remparts, les long mouvements de la lumière, le vol des mouettes, leurs cris emportés par leur vent. Ou bien, quand les mtins s’achèvent, et que la brume peu à peu délaisse l’écume et la surface de l’océan, lorsque le ciel tire un vaste dais de velours bleu, quand alors les façades de la médina rivalisent d’éclats. Cet instant-là, oui, pareil à une toile de de Staël…