Le Turkménistan en bref
Après avoir circulé en long, en large et en travers, et avoir été sédentarisés pendant la période soviétiques, les Turkmènes vivent sur 6% de la superficie de leur pays. Il faut dire, avec tous les guides du Turkménistan, que celui-ci est marqué par un désert énorme : le Karakoum, bordé au nord et à l’est par les lacs salés Garabogazköl et Sarygamysh, et par le fleuve Amou-Daria. Un chapelet de villes marquant la frange sud des sables : Balkanabat, Bereket, Achgabat (capitale), Mary. A l’ouest, la Caspienne ; au sud et au sud-est, des montagnes d’accès difficile. Centre de l’Asie centrale, le Turkménistan passe pour clos. Ces caractéristiques générales sont à même de mettre en mouvement les voyageurs bien nés.
D’autant que, depuis l’âge des vieilles routes, les régions turkmènes ont vu passer des gens de toutes sortes. Aujourd’hui, avec le coton, ce sont le gaz et le pétrole qui assurent le fonds de roulement. Achgabat présente d’ailleurs l’aspect un peu blingbling associé à ce genre de rente. Ça claque. Cependant, le pays n’est pas né de la dernière pluie d’or noir et trois sites archéologiques inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco témoignent d’une prestigieuse antiquité : Kounia-Ourguentch, cité achéménide sur la route de la Soie ; Nisa, capitale parthe ; et Merv, site selon certains du paradis terrestre. Le plat national, un riz pilaf, parle encore de voyage. L’ingrédient principal en est produit au loin, il vient par les caravanes, de chameaux ou de camions.
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Temps de vol
6
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Devise
TMT
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Décalage Horaire
3
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