TransportRépublique tchèque

Le réseau routier est assez inégal : les routes (et autoroutes) internationales sont bien entretenues ; les autres peuvent être dégradées par un trafic qui a énormément augmenté ces quinze dernières années. Des travaux d'amélioration sont toutefois en cours. Vitesse limitée à 90 km/h sur route et 130 km/h sur autoroute ; 50 km/h en ville. Hors des grands axes, la signalisation n’est pas très présente, les cartes sont donc de rigueur. Attention ! à la campagne, les passages à niveau ne sont pas protégés (un simple feu clignotant annonce le passage d’un train) et sollicitent sérieusement les amortisseurs. Le taux d'alcoolémie autorisé au volant est de 0. Il est obligatoire de conduire phares allumés même de jour.

De début novembre à fin mars, si vous voyagez avec votre propre véhicule, vous devrez être équipé de pneus neige.

Vignette obligatoire pour emprunter les autoroutes : disponible 24h/24 à la frontière et dans la plupart des stations-services (compter 440 couronnes, soit environ 17 euros pour un mois et 310 couronnes, soit environ 12 euros pour 10 jours).
 
A noter : il est, en pratique, impossible de se garer dans le premier arrondissement de Prague (centre historique) si l’on n’y est pas résident ; il faut utiliser les parkings payants (15 euro par jour environ). La plupart des villes de province disposent de parkings avec horodateurs. Certaines villes, comme Cesky Krumlov, ont un centre historique entièrement piéton, avec parking à l’entrée de la ville. Il est fréquent de conduire sur les voies du tramway, comme à Prague, où il a cependant la priorité.

En cas d’accident, la police doit être prévenue si le montant des dégâts est estimé à plus de 100 000 couronnes, soit environ 3850 euros ou s’il y a des blessés.

Les taxis tchèques ont mauvaise réputation. Leurs tarifs ne sont pas toujours, c’est un fait, d’une exactitude scrupuleuse, mais ils ne méritent pas non plus un excès d’infamie. La situation s’est améliorée ces dernières années. Au départ de l’aéroport, tarif forfaitaire pour rejoindre le centre-ville. Dans Prague, on a, de toute façon, intérêt à prendre les transports en commun (tramways, métro).

Le réseau ferré est dense, mais hors d’âge. Les trajets sont donc, en général, possibles (et parfois pittoresques), mais ils prennent du temps (pour des tarifs pas si dérisoires que ça). Le confort est à l’avenant. Les bus sont une bonne alternative au train.

Prague, Karlovy Vary, Ostrava et Brno sont les quatre aéroports du pays. Seul l'aéroport de Prague reçoit des vols en provenance de France.