Vaccins obligatoires
En théorie, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs ayant récemment séjourné ou simplement transité dans l'un des 42 pays d'Afrique sub-saharienne et d'Amérique latine où la maladie peut être présente, même si le vaccin n'y est pas obligatoire (voir carte dans nos news santé).
Une modification importante a été mise en ligne par le ministère de la santé du gouvernement d'Afrique du Sud : il n'y a plus d'obligation vaccinale ni pour les voyageurs arrivant de Tanzanie, ni surtout pour ceux qui reviennent de Zambie après une extension aux chutes Victoria.
Vaccins conseillés
Comme toujours et partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B et, selon les conditions de voyage la typhoïde et la rage.
Paludisme
Absent des grandes villes (Johannesburg, Le Cap, Durban) et de leurs alentours, il est très présent dans les provinces touristiques du Mpumalanga et du Kwazulu-Natal où se trouvent les grands parcs animaliers, mais aussi dans la province du Limpopo frontalière du Botswana. En safari, les voyageurs devront, d’une part, se protéger contre les piqûres de moustiques (répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées) et, d’autre part, impérativement prendre un traitement antipaludique préventif : atovaquone (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxycycline sur prescription médicale. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Si le paludisme n'est présent que dans des régions définies, le risque d'autres maladies vectorielles, en particulier chikungunya et dengue, existe partout hors des grandes villes et justifie que la protection contre les piqûres de moustiques soit rigoureuse pendant tout le voyage.
Autres risques
L'observance des conseils donnés dans nos recommandations générales concernant les problèmes environnementaux et comportementaux permettra au voyageur de les éviter. Plusieurs épidémies de grippe aviaire ont touché ces dernières années les élevages d'autruches. Rappelons que la contamination n'est jamais alimentaire ; elle se fait par contact direct avec les secrétions rhino-pharyngées d'un animal grippé (le risque pour l'homme ne concerne que les fermiers).
Infos pratiques
Les infrastructures sanitaires sont très satisfaisantes dans les grandes villes. Il est préférable, en cas de nécessité de soins sur place, après avis de la compagnie d'assistance, de contacter les services consulaires français