Jour 1
Vol pour Katmandou
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Accueil personnalisé en anglais et assistance aux formalités. Transfert à Patan. Installation pour deux nuits dans un quartier paisible. La maison est de style urbain newar. La cour intérieure est dallée de pierre gris-bleu. Des galeries courent autour. Les chambres sont sobres et confortables, rehaussées par leur bois de charpente, leurs huisseries traditionnelles, des planchers ou des tommettes. Sur place, un restaurant suggère, avec conviction et talent, de s’initier à la cuisine népalaise.
Au programme - Patan / Lalitpur, en privé. La troisième ville du pays possède un centre historique de grande valeur. Autour de la place du Darbâr, plus de cent tours et cinquante temples. Le palais donne sur la place, ainsi qu’un temple de Krishna de style shikara - XVIIe siècle ; de même époque, un temple de Bhimsen, puissance du Mahâbhârata, patron newar du commerce, et un temple de Shiva. Les sculptures érotiques que l’on trouve dans ce dernier illustrent un aspect sans doute propitiatoire d’un art virtuose du ciseau. Avec son guide francophone, on s’intéresse particulièrement aux sanctuaires bouddhiques, comme le Hiranya Varna Mahavihar, le temple d’Or, du XVe siècle, ou le Minnath Mandir, XVIe siècle, consacrés tous deux au bodhisattva de compassion Avalokitesvara.
Déjà prévu - En privé, le temple de Pashupatinath et le stûpa Bodnath, Bhaktapur et le Changu Narayan. Par sa situation au bord de l’eau, ses crémations, ses sâdhus, ses vaches, son atmosphère, le Pashupatinath Temple fait penser à Bénarès. Sous sa forme actuelle, de style pagode népalaise, il date du XVIIe siècle. On y vénère Shiva sous la forme du Seigneur des animaux. Le stûpa monumental de Bodnath date du XIVe siècle. Représentation des éléments du cosmos bouddhique - terre à la base, puis eau, feu, air, éther - et du chemin de l’éveil, il a suscité à ses abords la fondation de nombreux monastères tibétains. Au sud-est de Katmandou, Bhaktapur, 1ère ville du Népal jusqu’au XVIIIe siècle, est un sanctuaire de la culture newar. L’urbanisme ancien s’y lit clairement, développé rationnellement autour d’une place à puits. Un bois de magnolias renferme le temple de Changu Narayan, lequel possède, sur un pilier du Ve siècle, la plus ancienne inscription du Népal. Vishnou, dédicataire des lieux, partage la dévotion des fidèles avec Shiva, Ganesh, Kali, Krishna. Le temple, richement orné, présente une architecture népalaise classique, différente des style pagode et shikara. Un guide francophone accompagne les visites.
Transfert à Bandipur. Nuit dans le bazar : Bandipur fut, est toujours, un relais commerçant. Avec ses briques orangé et ses imposantes boiseries sculptées, l’hôtel est de beau style newari. L’intérieur a, lui aussi, été aménagé dans le respect des traditions. Les chambres ne sont pas très grandes, mais bien équipées et confortables. De la terrasse, panorama du Dhaulagiri, des Annapurna, Manaslu et jusqu’au Langtang. Excusez du peu ! La cuisine maison est le reflet réaliste de la fréquentation : népalaise et américaine. Simple et bien faite sur ses deux versants.
Le village sur la colline a conservé un bel ensemble d’architecture et du pittoresque. On peut visiter la bibliothèque, qui fait la fierté des habitants. Et le temple de Bindhyabasini, la déesse aux huit bras, avatar de Kali. Les oranges locales surprendront sans doute. Elles sont l’effet du climat et du savoir-faire des agriculteurs.
Déjà prévu - Trek sur 4 jours. Transfert à Pokhara. Prise de contact avec votre guide de montagne anglophone privé. On laisse ses affaires de ville à Pokhara, afin de n’emporter que son équipement de randonnée (dont une partie est fournie par l’organisation). Les transferts et le portage sont assurés. On n’aura sur le dos que le nécessaire de la journée. Aujourd’hui, deux heures de marche environ à partir de Nayapul. Nuit sur un promontoire au-dessus de la rivière Modi, non loin de Birethanti, à 2026 mètres. La vue sur le Machhaphuchhare, la queue de poisson, 6993 mètres, étonne, au sens fort du terme. On est content de trouver au lodge une chambre confortable, doublée d’une salle de bain particulière avec eau chaude. La cuisine familiale est à la fois savoureuse, terroir et reconstituante.
La randonnée se poursuit le long de la Modi. Une demi-journée de marche de niveau modéré. Bois et hameaux. Au bout de la course, un nouveau lodge, à l’orée du village de Majhgaon, 1408 mètres. Belle architecture vernaculaire gurung : pierre grise et menuiserie au brou de noix. Conditions similaires à celles de la veille. Grand jardin très soigné. Le cadre de montagne est véritablement majestueux. Les petits détails faisant les grands voyages, la mise à disposition d’une bouillotte pour préchauffer son lit est une attention appréciée. La longue table qui réunit les hôtes pour le repas crée, autant que la cheminée, une communauté instantanée, milieu favorable à la mise en valeur du trekkeur qui se révèle, pas après pas, en chacun. Des panneaux solaires assurent la continuité de l’approvisionnement électrique. Au village proche de Tanchok, un petit musée documente la vie traditionnelle de la région.
Nouvelle demi-journée de marche, à travers la forêt. Passage au village de Pothana, où sont installés des marchands tibétains. On rejoint Dhampus, 1499 mètres. Aux alentours, cultures en terrasses sur des pentes raides. Ce que ce paysage représente de patience et de travaux impressionne. Les agriculteurs de montagne ont bien mérité de la civilisation. Les randonneurs courageux marchent encore un peu dans des bois épais de conifères, bambous, rhododendrons. Les conditions qui vous sont faites à l’étape ne changent pas. La maison ressemble à une longère népalaise, qui fait face aux Annapurna. Autant dire que l’apéritif sur la pelouse, pendant que le couchant rosit et dore les cimes, est l’un de ceux qui ne s’oublient pas. Dernière nuit dans cette moyenne montagne.
Fin du trek et transfert à Pokhara. Nuit dans la partie sud-ouest de la ville, à quelques centaines de mètres du lac Phewa (dont les eaux reflètent merveilleusement les hautes montagnes). Les Annapurna composent encore à l’hôtel un imposant arrière-plan. Les bâtiments sont de style classique : murs de pierre taillée, boiseries sculptées, balcons. Une grande piscine bleue traverse le jardin. À l’intérieur, des volumes simples. Les chambres sont nettes, sans chichis et confortables. Elles habillent de quelques motifs népalais les standards internationaux. Le cosmopolitisme est de mise aussi en cuisine, où officie une équipe de professionnels. Le spa propose une jolie gamme de soins, où l’on relève enveloppements de boue thérapeutique, bains aux fleurs, massages. Un sauna. Et une salle de gym dotée d’appareils performants.
Déjà prévue - Randonnée au World Peace Stupa. Sans doute, celui de Pokhara est-il le plus glorieusement placé, mais il n’est pas l’unique stûpa de la paix. Ils sont 80 en tout, disséminés à travers le monde. Ouverts à tous, afin de promouvoir, par les voies propres à chacun, la paix universelle. Ici, cette noble idée a un cadre à ses dimensions. On approche le site en voiture, puis on monte à pied, avec un guide anglophone privé, jusqu’au monument. Le chemin est un peu raide, mais le jeu en vaut la chandelle. Autour du stûpa blanc, un jardin de fleurs de l’Himalaya. En toile de fond, celui-ci même.
Transfert à Gorkha. Installation pour deux nuits en vue du Manaslu. Sous ce très haut patronage, l’hôtel forme un hameau. Les maisonnettes sont construites de façon traditionnelle, en pierre, avec des sols et des toits d’ardoise. L’aménagement est simple et confortable. On a dans les chambres de quoi satisfaire à ses besoins essentiels. Et une atmosphère. Au restaurant, cuisine internationale himalayenne, avec un petit truc campagne en plus. Dans la partie haute de l’établissement, l’espace de convivialité est une terrasse naturelle. Tout cela répond au mot d’ordre mondial eco-friendly. Ce qui peut se résumer ici par réduire, réutiliser, recycler. Attitude responsable qui, non seulement, préserve la qualité de séjour, mais l’augmente. On y trouve satisfaction, satiété, tranquillité. À quoi le paysage ajoute sa magnifique ampleur.
Déjà prévue - Randonnée autour de Gorkha. Le crapahut, avec un guide anglophone privé, vous mène par monts et par vaux, à travers de jolis bois et de petits champs, vers le palais, le Gorkha Durbar. C’est Ram Shah, roi conquérant, qui en fut le fondateur au XVIIe siècle. Au siècle suivant, Prithvi Narayan, père du Népal unifié moderne, nait là. Le monument est donc un symbole fort de l’identité nationale. De style newar, le Gorkha Durbar contient le temple Kalika, du XVIIe siècle. Celui-ci est orné de sculptures de bois zoomorphes virtuoses. Le musée du palais présente des armes anciennes et des documents relatifs à la fondation de l’État. Si le site est l’un des stops-clés de la randonnée, avec un splendide point de vue sur le Manaslu, les Annapurna et le Ganesh Himal, la vallée offre elle aussi aux marcheurs de quoi s’émouvoir.
Transfert à Katmandou. À l’époque héroïque des chemin de Katmandou, votre hôtel proposait treize chambres nominales. Les choses ont évolué. Il y a beaucoup plus de chambres, mais la maison a su capitaliser sur son histoire et garder l’esprit. D’ailleurs, le quartier lui-même est resté un peu backpacker. Les chambres sont donc encore simples dans le bâtiment historique ; un peu plus équipées et décorées dans la nouvelle aile. Partout, néanmoins, on dispose d’un confort au moins standard. Et cela va jusqu’à un certain décorum. Café et restaurant pratiquent une cuisine cosmopolite et pro. Un peu plus sophistiquée et chandelles au restaurant qu’au café. Un service de massages est proposé aux hôtes.
Au programme - La place du Darbâr et le Swayambunath, en privé. Autour de la première, les principaux monuments inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : Kasthamandap, temple shivaïte fondé au XVIe siècle (architecture de bois ancienne) ; Hanuman Dhoka, complexe palatial et dévotionnel des XVIe et XVIIe siècles ; le Kumari Chok, où vit la Kumari, jeune fille incarnant la déesse Dourga, avatar de Parvati, principe féminin et épouse de Vishnou. Le second, fondé au début du Ve siècle, est bouddhique ; sur chacune des quatre faces du grand stûpa, trois yeux : sagesse, compassion et issue du rayon cosmique appelé par la parole du Bouddha. Un guide francophone vous accompagne pour préciser tout cela.
Transfert à l’aéroport et vol retour.
