Cimes, temples et villages de la vallée de Katmandou - L'essence du Népal

Accueil en anglais à l’aéroport. Transfert à l’hôtel. Cocktail briefing avec notre concierge francophone. On passe quatre nuits dans la proximité du Bodnath, sanctuaire majeur inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans un tel voisinage, votre refuge ne pouvait être tout à fait comme les autres. Il offre donc un hall de médiation bouddhique spectaculaire. Qu’on y ait recours ou pas, c’est un motif impressionnant. Pour la partie hôtelière, elle est installée dans un sobre bâtiment de briques. À l’intérieur, le lobby affiche un certain décorum. Le style est cosmopolite, un peu frotté d’esthétique népalaise. Le restaurant sert une cuisine internationale (au besoin végétarienne) pro. La décoration tient aux briques, au bois, aux étoffes. Les chambres donnent sur le jardin, dans lequel une piscine permet de nager vraiment. Le spa se complète de cours de yoga.

Au programme - La place du Darbâr et le Swayambunath, en privé. Autour de la première, les principaux monuments inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : Kasthamandap, temple shivaïte fondé au XVIe siècle – architecture ancienne ; Hanuman Dhoka, complexe palatial et dévotionnel des XVIe et XVIIe siècles ; le Kumari Chok, où vit la Kumari, jeune fille incarnant la déesse Dourga, avatar de Parvati, principe féminin et épouse de Vishnou. Le second, fondé au début du Ve siècle, est bouddhique ; sur chacune des quatre faces du grand stûpa, trois yeux : sagesse, compassion et issue du rayon cosmique appelé par la parole du Bouddha. Ensuite, rencontre avec un moine du monastère de Palnge, dont dépend l’hôtel. Occasion de nouer une relation personnelle avec le bouddhisme, votre guide francophone servant de facilitateur.

Au programme - Le temple de Pashupatinath et le stûpa de Bodnath, en privé. Par sa situation au bord de l’eau, ses crémations, ses sâdhus, ses vaches, son atmosphère, le Pashupatinath Temple fait penser à Bénarès. Sous sa forme actuelle, de style pagode népalaise, il date du XVIIe siècle. On y honore Shiva sous la forme du Seigneur des animaux. Le stûpa monumental de Bodnath date du XIVe siècle. Représentation des éléments du cosmos bouddhique – terre à la base, puis eau, feu, air, éther – et du chemin de l’éveil, il a suscité à ses abords la fondation de nombreux monastères tibétains. Après les visites, un cours de cuisine népalaise dans une famille francophone invite à entrer dans l’intime du pays, la table étant, comme partout, un lieu d’échange privilégié. Et on s’applique à la préparation, car le résultat sera servi à tous ! Les cordons bleus népalais étant secourables et indulgents, les choses se passent dans la meilleure atmosphère.

Au programme - Patan / Lalitpur, en privé. La troisième ville du pays possède un centre historique de grande valeur. Autour de la place du Darbâr, plus de 130 tours et 55 temples. Le palais donne sur la place, ainsi qu’un temple de Krishna de style shikara – XVIIe siècle ; de même époque, un temple de Bhimsen, puissance du Mahâbhârata, patron newar du commerce, et un temple de Shiva. Les sculptures érotiques que l’on trouve dans ce dernier illustrent un aspect sans doute propitiatoire d’un art virtuose du ciseau. On s’intéresse particulièrement aux sanctuaires bouddhiques, comme le Hiranya Varna Mahavihar, le temple d’Or, du XVe siècle, ou le Minnath Mandir, XVIe siècle, consacrés tous deux au bodhisattva de compassion Avalokitesvara.
À la carte - Katmandou like a friend.

Déjà prévu - Thimi, village newar. Sur la route qui relie Katmandou à Bhaktapur se trouve Thimi. Vieille étape des marchands, mais aussi des dévots hindouistes : on y vénère la déesse municipale Balkumari, mais aussi Lakshmi, Kali, Shiva, Ganesh et une foule d’autres déités, dans de multiples sanctuaires. Le bourg a conservé une belle architecture traditionnelle. Quant à Bhaktapur, première ville du Népal jusqu’au XVIIIe siècle, elle est l’arche de la culture newar. L’urbanisme ancien s’y lit clairement, développé rationnellement autour d’une place à puits. Le Darbâr de Bhaktapur, inscrit au patrimoine mondial, marque une particulière élégance. Un peu au nord de Bhaktapur, le temple Changu Narayan, l’un des plus vieux du Népal, est un jalon important dans l’histoire de l’architecture népalaise. Il est consacré à Vishnou.
Transfert à Nagarkot. Installation pour deux nuits dans un établissement tout à fait up to date : chambres élégantes, restaurant, spa, jacuzzi, barbecue, piscine extérieure à débordement, etc. En prime, phénoménal panorama de montagne.

Au programme - Randonnée autour de Nagarkot. Les alentours du village sont propices à la marche. Activité à laquelle le cadre de montagne proche et lointain donne une dimension spéciale. On s’en va donc par les sentiers en compagnie d’un guide privé anglophone. Une douzaine de kilomètres sans difficulté technique majeure. Une bonne forme suffit. Chemin faisant, on traverse des villages où la vie semble s’écouler à un rythme sempiternel. Le monde moderne ne se donne pas trop de peine pour les envahir. À tout détour, vos yeux s’emplissent d’espaces énormes, dont vous ne pensiez pas qu’ils puissent les contenir. De fait, ils débordent. À petite course, sensations considérables.
En option - Soins corporels au spa de l’hôtel.

Transfert à Namo Bouddha. Installation pour deux nuits en légère altitude. Les maisonnettes de style newar sont réparties dans un jardin sauvage. Elles ont été construites par des artisans dépositaires d’une tradition séculaire. Bien adaptées aux exigences du voyage actuel néanmoins. Aménagement et décoration réunissent soin et naturel. On se sent au Népal sans filtre, et très bien. Au restaurant, cuisine végétarienne, qui tire ses ingrédients des potagers et des vergers sustainable de coin. Le chef ne se refusant pas l’occasion d’un excursus européen. D’ailleurs, cette ouverture est un principe : alors que l’atmosphère est proprement himalayenne, yoga et ayurvéda, un sauna finlandais et un caisson d’isolation sensorielle ont droit de cité.
À prévoir - Cours privé de yoga.

Déjà prévue - Une séance de méditation privée. On se rend en une trentaine de minutes de marche au monastère tibétain Thrangu Tashi Yangtse, dans les jardins duquel a lieu l’initiation. Le sanctuaire aurait pour origine un prince charitable au point que Siddhârta Gautama ait reconnu le réincarner. Deux cent cinquante cénobites vivent ici. Une fois les principes de la méditation bouddhique communiqués par l’un d’entre eux, vous vous avancez dans l’espace intérieur de l’éveil. Revenu au kâmaloka, on part en randonnée entre Namo Bouddha et Dulikhel. C’est le beau Népal, à la fois large et gagné à la pioche par des générations d’agriculteurs. À pied, avec un guide anglophone privé, on en fait un bon arpentage. Le vieux Dulikhel, avec ses venelles, ses temples, ses maisons de marchand, sollicite l’imagination. On aimerait croiser ici les pasteurs tibétains descendus des hauts plateaux pour Dashain, la fête de Râma Vainqueur ; les commerçants montés de l’Inde ; les pèlerins ; etc.