Idée voyage 100% personnalisable
Kirghizstan - Ouzbékistan
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Vol pour Bichkek / Kirghizstan, via Istanbul. Transfert et installation pour la nuit à cinq minutes de la place Ala-Too, dans un hôtel moderne de bon standing. L’aménagement est de style international : tons neutres, lignes claires, équipement confortable. Rien ne manque aux chambres (dont on ait besoin). Belle literie. Les parties communes donnent toute satisfaction. Au restaurant, cuisine eurasiatique pro.
Le plan en damier de Bichkek interdit que l’on s’y perde. L’ancienne Frounzé est bien ordonnée, alignant au cordeau bâtiments officiels et unités d’habitation. Des voies larges et de nombreux espaces verts lui donnent une respiration. Sur la place Ala-Too, une allégorie de la liberté à remplacé la statue de Lénine (celle-ci simplement transportée sur un emplacement de réserve). Au bazar Osh, on achète des aliments, mais aussi des vêtements - le fameux chapeau de feutre blanc - et de l’artisanat. Le musée des arts appliqués expose de bien jolies pièces traditionnelles.
En option - Bichkek like a friend.
Prise de contact avec le chauffeur. Route pour Kyzyl Oi, dans la vallée de la rivière Kökömeren, à 1800 mètres d’altitude. Ancien relais de la Route de la soie, le village est environné de montagnes ocre, ravinées, puissantes. Le dépaysement est complet. On est dans le Kirghizstan profond. Plus qu’une simple étape, c’est le seuil d’un monde inconnu.
Nuit chez l’habitant, dans des conditions simples mais tout à fait convenables. Et puis, on bénéficie d’une hospitalité généreuse et du sentiment de toucher au vrai du voyage.
Route pour le Son Köl, lac perché à 3016 mètres d’altitude. Installation pour deux nuits dans un camp de yourtes, qui semble de loin une poignée de capsules beiges jetée sur la prairie. Dans son particulier, on bénéficie d’un confort inattendu et coloré. L’équipement sanitaire est acceptable. Le feutre isole remarquablement du froid et du chaud. Au sol, les shyrdak, tapis de feutre traditionnels, se révèlent de bien agréables isolants. On s’étonne de l’espace qu’il y a là-dedans. Cuisine kirghize et plats internationaux sont servis au mess. La nuit tombée, on passe de longs moments à contempler un ciel d’une stupéfiante limpidité.
Au programme - Randonnée équestre. Les activités pastorales, toujours très importantes autour du lac, ont le cheval comme véhicule principal. Pour de nombreux Kirghizes, l’animal n’est pas un simple emblème mais un compagnon de travail fiable, frugal, efficace. Aussi ne manque-t-on pas d’à-propos en montant en selle pour explorer les rives du Son Köl, en compagnie d’un instructeur anglophone. Le paysage, ouvert, harmonieux, transporte. Les oiseaux - dont la grue cendrée, l’élégant bec-d’ibis tibétain, l’oie à tête barrée et l’aigle royal - fréquentent nombreux ces parages. Les marmottes, affairées et vigilantes, occupent les pentes. Autant de rencontres possibles sur un parcours grand air.
Déjà prévue - Chasse à l’aigle à Bokonbaevo. En route pour la rive sud de l’Ysyk Köl, arrêt à Bokonbaevo. La chasse à l’aigle royal a failli s’éteindre au XXe siècle, mais elle fait partie d’un vieux fonds culturel résistant et sa pratique se maintient, soutenue par un regain d’intérêt pour les usages traditionnels. Le cavalier kirghize avec son oiseau sur le poing appartient aux symboles nationaux. Pour qu’un aigle se plie aux règles de la fauconnerie, il doit être capturé jeune et longtemps affaité, dressé. On utilise des leurres, on distribue des récompenses, on conditionne patiemment le comportement. Renard, lièvre et même gazelle comptent parmi les proies envisageables lorsque l’aigle a fait ses gammes. La visite permet de voir tout cela de près et de se faire expliquer les subtilités d’une technique de chasse plurimillénaire.
À ne pas manquer - Balade en liberté dans le canyon Skazka. À une trentaine de minutes de route de Bokonbaevo, Skazka est un canyon de conte de fées. La terre ocre rouge semble avoir été froissée par une main gigantesque. C’est en fait le cas, la main étant l’érosion. Il en résulte un enchevêtrement de vals et de vallons, de pics, de pinacles, d’aiguilles. C’est une merveille de se perdre là-dedans.
À Tamga, installation pour deux nuits sous la yourte. On est désormais rompu à l’exercice.
La rive méridionale de l’Ysyk Köl, bien moins équipée en sanatoriums et zones de loisir que celle du nord, a conservé un aspect mi-sauvage mi-agricole. Prairies et champs de céréales alternant. Tamga se trouve à 1700 mètres d’altitude, entre le lac et les écrans rocheux des Tian Shan. Le village est fait d’un alignement de maisons basses et de quelques petits immeubles soviétiques. Les énormes sommets neigeux qui s’élèvent au-dessus des eaux bleues composent un panorama éblouissant.
Promenade aux chutes de Barskoon. On grimpe un peu au-dessus du village vers la reptation bouillonnante des chutes, le long de la paroi noire. Le site donne une impression de force. Environnée d’arcs-en-ciel fugaces lorsque le soleil est de la partie. De là-haut, panorama de l’Ysyk Köl.
Route pour le parc naturel de Chon-Kemin. Nuit dans un grand chalet moderne, à la rusticité stylisée. La décoration utilise tapis et motifs kirghizes traditionnels, sans excès de folklore. Dans les chambres, un confort simple mais réel ; des salles de bain fonctionnelles et fonctionnant. Parties communes d’esprit identique. Au restaurant, cuisine internationale et plats du pays. Pour se détendre, on peut faire une partie de billard, ou de ping-pong, suer au sauna. On peut encore s’assoir sur la galerie couverte et se perdre dans la contemplation du jardin. Les plus actifs louent un vélo, montent à cheval, lancent la mouche. Le parc, une vallée verdoyante dominée par les sommets enneigés de l’Ala-Too, est de toute beauté.
Route pour l’aéroport de Bichkek. Vol pour Tachkent, Ouzbékistan. Transfert. Nuit dans bel immeuble de brique. À l’intérieur, style international élégant, avec quelques touches fastueuses, des marbres. Les chambres sont impeccables, bien équipées, confortables. La palette de tons est raccord avec l’ambition affichée de respectabilité : gris, tabac, beige, bleu. Au restaurant, cuisine européenne pro. British breakfast. D’ailleurs, la Grande-Bretagne inspire aussi le bar : esthétique et spirits. Dans la cour-jardin, il y a une piscine avec jacuzzi. Un spa bien aménagé accueille les clients de la maison.
Transfert à la gare. Train pour Samarcande. Transfert. Installation pour deux nuits dans le vieux Samarcande. L’hôtel a beaucoup d’allure. Et les détails sont soignés. La cour intérieure est splendide. Les boiseries sculptées - murs et plafonds - assurent le continu de la décoration. Avec les briques. Inspiration nationale retenue, sobre et élégante. On retrouve cet esprit dans les chambres, bien équipées et confortables. Les tons sont brou de noix, tabac, chocolat. Au restaurant (ouvert large sur l’extérieur), petits déjeuners comacs. Sur le toit-terrasse, des jacuzzis donnent une vue sans obstacle sur les toits et la mosquée Bibi Khanym.
Au programme - Autour de Tamerlan. On commence cette journée par le musée d’Afrasiab, qui documente les origines de Samarcande. Les plus vieilles pièces d’échec connues à ce jour ont été retrouvées sur ce site, ainsi que des peintures murales diplomatiques de grande valeur - elles représenteraient les quatre puissances centrasiatiques du VIIe siècle : Chinois, Indiens, Iraniens et Turcs. À Chah e Zindeh, des mausolées aristocratiques timourides (successeurs de Tamerlan) ont été édifiés auprès de la tombe d’un cousin du Prophète. Pishtaks, coupoles, décors prolixes de céramique émaillée composent un ensemble époustouflant et serré. Quant à l’observatoire d’Oulough Beg (petit-fils de Tamerlan), c’est le top des installations astronomiques du XVe siècle ! Et une tentative de gouverner autrement que par le cimeterre.
Déjà prévue - Visite privée de Samarcande, la cité bleue. Avec un guide francophone, on commence au Régistan, la place où étaient rendus publics les actes du pouvoir. Là sont trois madrasas fameuses : Oulough Beg (XVe siècle), Cher Dor (XVIIe siècle) et Tilla Qari (XVIIe siècle). Ensuite, c’est le Gour Emir, le tombeau de l’émir, construit par Tamerlan pour l’un de ses petits-fils. Le conquérant y est enterré lui aussi ; la psalmodie de la prière des morts sur le cénotaphe de jade vert remue. Cet édifice majestueux a inspiré la grande architecture moghole ; le Taj Mahal n’est pas sans dette envers lui. C’est encore à Timur Lang que l’on doit la mosquée Bibi Khanym (XVe siècle), une réalisation novatrice incluant des éléments de marbre. La légende veut que le port du voile par les femmes de Samarcande soit lié à un baiser que l’architecte de l’ouvrage aurait extorqué à la première épouse du commanditaire. Au pied de la mosquée se trouve le grand bazar, où sont en variété pains, fruits secs, légumes, épices, fromages, etc.
Transfert à la gare. Train pour Boukhara. Nouveau transfert et installation pour deux nuits dans la vieille ville. L’hôtel joue la carte traditionnelle. La décoration est profuse ; objets, étoffes, peintures, murs à niches, stucs, riche palette, tout exprime le plaisir sensuel de l’ornementation et de la couleur. Les chambres sont non seulement en Technicolor, mais bien dotées et confortables. Le restaurant de la maison sert une cuisine ouzbèke et internationale faite main. On prend le thé dans la cour. Qui est joliment ceinte d’une galerie de bois et de fer forgé. À quelques minutes de Liab i Khaouz, on se sent parfaitement raccord avec l’atmosphère de Boukhara.
Au programme - La céramique de G’ijduvon et le minaret de Vobkent. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Boukhara se trouve G’ijduvon, grand centre de la céramique. L’atelier-musée, où officient le maître Abdullo Narzullaev et sa famille, invite à suivre tout le processus de fabrication traditionnel : travail au tour, décoration (dont la préparation des couleurs à la meule), cuisson. Une approche tout à fait éclairante. La réputation de l’école de G’ijduvon s’est étendue à toute l’Asie centrale. Le décor des pièces est en général lumineux et léger. Sur le chemin du retour, arrêt à Vobkent pour admirer un minaret qarakhanide du XIIe siècle. C’est une référence dans la catégorie minarets d’Asie centrale. Et l’Unesco n’a pas manqué de l’inscrire au patrimoine mondial. Un guide francophone privé accompagne ces visites.
En option - Samarcande nocturne like a friend.
Déjà prévue - Visite privée du vieux Boukhara. Avec un guide francophone, revue de quelques-uns des plus beaux monuments historiques. L’Ark, la citadelle, est l’un d’eux. Édifiée au XVIe siècle par les mongols chaybanides, elle enferme à l’intérieur de ses remparts bombés une mosquée, une salle d’audience, des casernes, une trésorerie : tout le dispositif du pouvoir. En face, la forêt de colonnes à chapiteau polychrome de la mosquée Bolo Haouz et l’un des bassins qui ont fait l’agrément de la ville. Le mausolée des Samanides (IXe et Xe siècles) a été exhumé en 1934 et méticuleusement restauré. Au Po i Kalon se trouve la madrasa Mir i Arab, construite au XVIe siècle par le cheik soufi Abdoullah Yamani (elle put, seule parmi les écoles musulmanes boukhariotes, exercer sa fonction d’enseignement pendant la période soviétique) ; face à elle, la splendide mosquée (XVIe siècle et le minaret Kalon, du XIIe siècle, qui servit de roche Tarpéienne et de point de repère aux caravaniers. Dans les tâq, coupoles marchandes couvrant encore trois carrefours, le business n’a pas cessé depuis le XVIe siècle et, au besoin, les transactions se réalisent en euros. Pause thé de rigueur dans une choyxona.
Transfert à l’aéroport. Vol retour via Istanbul.
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