Véritable caméléon, l’Afrique du Sud nous dévoile ses mille et un visages, conjuguant ainsi la beauté de son littoral à celle de ses parcs nationaux et de sa faune exotique. A l’instar de ces paysages extrêmement variés, les plages sud-africaines se déclinent en une palette étonnamment contrastée, tantôt sauvages, tantôt coquettes. Voici quelques-unes des plus belles plages d’Afrique du Sud.
- La plage de Wilderness
- Boulders Beach
- La plage de Camps Bay
- La plage de Noordhoek
- La plage de Kraalbaai
- St. James Beach
- Cap de Bonne Espérance
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La plage de Wilderness
La nature à l’état brut
Non loin du Parc National de Wilderness où s’étendent collines verdoyantes et impressionnantes forêts primaires, la plage de Wilderness offre un spectacle à couper le souffle. Sauvage en diable, elle s’étale sur 18 km de sable fin, bordée par une eau cristalline. Seul bémol, on ne peut s’y baigner en dehors des zones surveillées car les courants sont tempêtueux. Mais rien ne vous empêche de vous promener à marée basse pour admirer le panorama digne d’un décor de cinéma.
Dana Allen / Wilderness Safaris
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Boulders Beach
Se mêler à la population de manchots
De drôles d’oiseaux sont venus peupler les terres du Boulders National Park. Au cœur de ce minuscule site naturel abritant une importante colonie de manchots, il est possible de se baigner en leur compagnie, sur la charmante plage de Boulders Beach. Bien que l’on puisse nager avec eux tout en profitant de la douceur de l’océan indien, il est formellement interdit de les déranger. Après tout, nous sommes en territoire habité…
Monica Gumm/LAIF-REA
3
La plage de Camps Bay
La plus belle plage du Cap
Camps Bay est sans nul doute la plus jolie plage du Cap, mais aussi la plus longue avec ses kilomètres de sable blanc. Aux alentours, les bars et immeubles contemporains lui donnent de faux-airs californiens, tandis que la vue sur l’immense chaîne de montagnes des « douze apôtres » nous dévoile une scène des plus pittoresques. Un conseil : rendez-vous à Camps Bay lorsque le soleil est de la partie, car l’eau peut être très froide !
Cécile Lhermitte
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La plage de Noordhoek
L’une des plus sauvages de la côte ouest
On se sent seul au monde sur la plage de Noordhoek, située aux environs du Cap. Les pieds enfouis dans son sable immaculé, chatouillés par une eau translucide, on médite tranquillement devant les gigantesques falaises de grès et de granit bordant le célèbre Chapman’s Peak Drive. Quasi déserte lorsqu’elle n’est pas prise d’assaut par les surfeurs, Noordhoek s’adresse tout particulièrement aux marcheurs venus s’isoler le temps d’une promenade romantique.
Cécile Lhermitte
5
La plage de Kraalbaai
Un point de vue inédit
La plage de Kraalbaai vaut son pesant d’or pour les férus de nature car elle se situe en bordure du somptueux lagon de Langebaan, peuplé d’une multitude d’animaux sauvages. L’eau y est chaude, l’océan d’un bleu turquoise et le sable tout de blanc vêtu. En prime, la plage est assez peu fréquentée, mis à part quelques sud-africains venus profiter d’un braai, fameux barbecue local. Si le temps joue en votre faveur, vous aurez tout le loisir d’observer les collines environnantes, dorés par le soleil.
Fotolia.com
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St. James Beach (Muizenberg)
Et ses cabines arc-en-ciel
Bien que la plage en elle-même ne soit pas aussi impressionnante que ses homologues, elle mérite tout de même qu’on vienne jeter un coup d’œil à ses cabines multicolores. Contrastant harmonieusement avec le sable crème, ces ravissantes maisonnettes aux coloris variés (rouge, jaune, vert, bleu…) font la réputation du pays. Pour compléter ce décor pictural, un joli train jaune effectue sa virée quotidienne sur la voie ferrée longeant la mer, donnant au lieu un cachet unique.
Marion Osmont
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Cap de Bonne Espérance
Se rendre au bout du monde
A l’extrême sud de la péninsule du Cap de Bonne Espérance - lieu phare des explorateurs - se trouve la plage du bout du monde. Pour y accéder, on emprunte d’abord un magnifique sentier surplombant la mer, puis un escalier menant à la petite plage, avec l’océan à perte de vue pour seul compagnon. Nous sommes effectivement aux confins du monde.
Cécile Lhermitte