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Embarquement immédiat : où partir sans passeport ?

Embarquement immédiat : où partir sans passeport ?

L’envie d’îles est parfois soudaine. Un ciel gris, une bonne nouvelle, un maillot, un paréo et hop ! Direction l’aéroport ! Reste trois questions à se poser en amont : où partir sans passeport, sans décalage et à quel budget ? 

 

Chaque voyageur garde dans un coin de sa tête cette scène de film ou de roman dans laquelle le héros se présente à un comptoir d’aéroport, et sans hésitation commande sur-le-champ un billet pour la première destination disponible… Partir sur un coup de tête, faire faux bond à son agenda, troquer la doudoune pour le maillot et un sac ultraléger : un fantasme auquel les îles se prêtent volontiers. En réalité, le caprice est réalisable dès l‘entrée de nos Cités des Voyageurs. Bien plus que de simples hôtesses (et hôtes) d’accueil, nos orienteurs sont de grands professionnels de l’improvisation. En quelques questions seulement, et selon la saison, ils aident les voyageurs déboussolés à cerner les destinations envisageables et les redirigent vers le conseiller adéquat qui bouclera la réalisation du voyage en un clin d’œil.

 

Conseillère Voyageurs du monde

 

Je veux partir sans passeport

Hormis les grands voyageurs, tout le monde n’a pas toujours son passeport à jour. Qu’importe ! Munis d’une simple carte d’identité, les ressortissants français mais aussi belges et suisses, dans la plupart des cas, sont libres de se rendre dans tous les pays de l’Union Européenne ainsi que dans les Départements et certaines Collectivités d’Outre-Mer. Concrètement cela vous autorise par exemple une escapade printanière aux Baléares ou aux Canaries mais aussi bien sûr, une grande trêve estivale en Grèce. Moins attendu : un été indien aux Açores ou à Madère. L’hiver, la solution la plus évidente, à moins de neuf heures de vol, reste les Antilles françaises. Guadeloupe, Martinique mais aussi Saint-Barth et Saint-Martin. Attention si vous envisagez de poursuivre l’improvisation vers les Antilles britanniques, le passeport est obligatoire. Avec seulement 5 heures de décalage horaire, aucune vaccination obligatoire et l’absence de risque paludéen (prévoir toutefois une bonne protection anti-moustiques), la destination est parfaitement adaptée au voyage de dernière minute en famille (les mineurs doivent posséder leur propre carte d’identité). Malins ceux qui laisseront passer la haute saison pour improviser un départ en mars. Autre île accessible sans passeport depuis la métropole : la Réunion. Exotique, sportive, généreuse et idéale pour célébrer en avance le printemps. 

Pour en savoir plus sur les formalités de voyage, rendez-vous sur nos Guides

restaurant en bord de mer

 

Je veux limiter le décalage horaire

Parmi les nombreux avantages de la Réunion : sa localisation. En effet, outre la douceur du climat, la beauté des paysages et des fonds marins, les îles de l’océan Indien possèdent un atout considérable : un faible décalage horaire par rapport à l’Europe. Trois heures seulement de différence entre Saint-Gilles et Paris l’hiver, idem pour l’île Maurice et les Seychelles. Quatre heures d’écart avec les Maldives (une bonne parenthèse de fin d’hiver) et le Sri Lanka (à visiter toute l’année !), deux avec les plages rêvées de Zanzibar et seulement une heure entre la France et Madagascar en plein été ! (la meilleure saison avec l’automne pour découvrir l’île Rouge). À cela s’ajoutent des trajets relativement courts : plus ou moins dix heures en vol direct, généralement de nuit. Une solution non négligeable pour qui souhaite profiter du lagon, dès le premier matin, sans effet jet-lag.

Moins dépaysement certes, mais beaucoup plus proche, les îles européennes : Canaries, Baléares, Crête et Croatie notamment, profitent d’un décalage horaire quasi nul et de vols courts (deux à trois heures) qui permettent de brèves escapades. Cinq jours à égrainer les îlots de l’Adriatique en fin d’été, une petite semaine à Minorque pour échapper à un printemps pluvieux.

Biche à la Réunion

 

Je veux partir à prix malin

La proximité des îles européennes permet également d’atteindre le bonheur insulaire à moindre coût. À condition de cibler son coup de tête un minimum, c’est-à-dire viser hors haute saison. Un brin de Grèce à la fin d’un automne doux peut se concrétiser à moins de 1000 euros et vous garantit soleil et tranquillité. Un départ hors période scolaire aux Açores ou à Madère : les jardins en fleurs s’ouvrent à vous à partir de 2000 euros la semaine à deux. Sur les destinations lointaines l’improvisation hors saison est un avantage considérable. Sachant qu’une mousson ne signifie bien souvent qu’un grain dans la journée, il faut oser le départ décalé qui permet de rester sous la barre des 3000 euros. Les Maldives fin avril (atoll Sud), les Seychelles en octobre, le mois de mai à Zanzibar (à combiner avec un safari au Serengeti), l’été au Sri Lanka (en privilégiant le Nord-Est) : il y a tant de façons d’improviser une réponse à ses pulsions.

Si vous hésitiez encore, il serait donc prudent de préparer votre valise, une lubie d’île est si vite arrivée...

enfants sur une plage de Zanzibar