Vaccins obligatoires
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine où la maladie est présente.
Vaccins conseillés
Les conditions d'hygiène souvent précaires réclament que le voyageur soit efficacement protégé contre tuberculose, diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage), rougeole pour les enfants, typhoïde, rage.
Les tiques peuvent être responsables de plusieurs maladies dont seule l’encéphalite à tiques peut être prévenue par la vaccination, laquelle est recommandée, aux cavaliers notamment. La protection contre les autres risques liés aux morsures de tiques (maladie de Lyme, borrélioses…) justifie le port de vêtements couvrants (de la tête aux pieds) en randonnée, la recherche quotidienne et l’extraction des tiques (en vérifiant que la totalité du corps de l'acarien ait été extirpée - avec un tire-tique ou une pince à épiler). Les répulsifs « peau et vêtements » habituels (Insect Ecran, Cinq sur Cinq) ont une action modérée. Un traitement antibiotique (doxycycline) n’est justifié qu’en cas de réaction inflammatoire au point d’extraction.
Autres risques
Risque alimentaire infectieux ou parasitaire. C'est le risque principal pour le voyageur. Les conditions de transport précaires des denrées périssables et les ruptures de la chaîne du froid expliquent la fréquence des toxi–infections alimentaires, depuis les banales « turistas », jusqu'aux problèmes plus graves des salmonelloses, des hépatites A . Les précautions à prendre pour la prévention de ces risques, décrites dans nos recommandations générales, devront être présentes à l'esprit en permanence : lavage fréquent des mains, aliments consommés cuits et chauds, boissons capsulées ou thé sortant brûlant du samovar.
Les autres risques sont comportementaux et environnementaux : conduite automobile, petite délinquance, prostitution...
Infos pratiques
Les infrastructures sanitaires sont précaires, si l'on excepte quelques rares unités médico–chirurgicales privées. En cas de problème grave, il faudra prendre conseil auprès de la compagnie d'assistance et des services de l'ambassade de France.