Vaccins obligatoires

Même si la vaccination contre la fièvre jaune n'est pas (encore) obligatoire pour les voyageurs arrivant directement d'Europe ou des Etats-Unis, la multiplication des foyers de la maladie dans de nombreuses régions du pays et des pays voisins, et pas seulement dans les régions amazoniennes, justifie, dès maintenant, de la recommander à tous, hors rares contre-indications décidées par le Centre de vaccinations internationales.
Sa validité est maintenant prolongée « à vie » (mention qui doit être notée sur le carnet international, quelle qu'ait été la date de la vaccination). Elle peut, en outre, être exigée à la sortie du pays, pour les voyageurs prolongeant leur périple dans les autres pays d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale et de toute la zone Caraïbe.

Vaccins conseillés

Les vaccinations habituelles devront être faites contre diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche, rougeole pour les enfants. Et, éventuellement typhoïde, rage.

Paludisme

Il est présent toute l'année dans tout le bassin amazonien. Le voyageur devra adopter des mesures de protection individuelles, qui le protègeront aussi contre d'autres insectes, vecteurs d'autres maladies (fièvre jaune, dengue, virus Zika, virus Oropuche) : répulsifs cutanés et vestimentaires actifs, port de vêtements couvrants, moustiquaires imprégnées. La protection médicamenteuse, non nécessaire dans le reste du pays, sera assurée par la prise d'Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou de doxycycline. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

Les risques de transmission alimentaire de virus, microbes et parasites, depuis la (le plus souvent bénigne) tourista jusqu'à des affections plus sévères, comme la typhoïde, le choléra ou l'hépatite A, justifient des précautions rigoureuses tout au long du voyage : boissons capsulées, fruits et légumes cuits, pelés ou lavés avec une eau traitée, viandes très cuites.
Sans atteindre les très hautes altitudes, au-delà de 6000 m, auxquelles ne seront confrontées que les expéditions andines, le voyageur peut subir dès 3500 m le soroche (mal aigu des montagnes / MAM), surtout si la période d'adaptation a été trop courte : apparition de maux de tête, de sensation de vertige, de fatigue, d'insomnie et d'oedèmes. La prévention passe par une adaptation progressive à l'altitude, le repos, voire la redescente, dès l'apparition des symptômes. Une consultation, avant le départ, dans un centre de médecine d'altitude, où sera pratiqué un test de résistance à l'hypoxie, ne concerne que les séjours au-dessus de 4500 m. La prise d'un traitement préventif (Acétazolamide) des complications du MAM pourra dans ce cas être proposée.

Infos pratiques

L'infrastructure sanitaire peut être considérée comme satisfaisante à Lima, mais problématique ailleurs. Il est souhaitable, avant toute décision, de prendre contact avec la société d'assistance et les services de l'ambassade de France à Lima.

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