La Macédoine en bref

Il a fallu que la Macédoine du Nord joue des coudes et s’impose pour avoir droit au concert des nations. Jusqu’à son nom qui a posé problème, mais on peut comprendre que la Grèce y ait tenu aussi. L’antériorité… Enfin, depuis 2019, le pays est reconnu, avec le nom officiel de Macédoine du Nord. Les guides de voyage devront détailler le processus, qui risque d’échapper dans ses détails. Enfin, que voit-on aujourd’hui en Macédoine, pour paraphraser le titre de l’hymne national ? Un bloc montagneux d’abord, souvent au-dessus de 2000 mètres. Une constance d’altitude remarquable, et bien peuplée encore de faune et de flore. A Skopje, la capitale, une dynamique qui, si elle ne défraie pas la chronique, n’en est pas moins colorée.
Les voyageurs s’en aperçoivent vite : à Skopje, ça bouge. Avec cela, sous le château, des témoins de toutes les périodes traversées, byzantine, ottomane, moderne, moderniste, socialiste, postsocialiste. Cependant, c’est vers l’ouest que l’héritage est peut-être le plus brillant. La mosquée peinte de Tetovo se distingue par un décor polychrome unique. Le parc national de Mavrovo est une fontaine géante où l’eau jaillit, ruisselle, coule partout. Ohrid et son lac sont des merveilles. Depuis le théâtre grec du Ier siècle jusqu’aux maisons ottomanes du XIXe, la Macédoine se dévoile avec un charme dont on ne se défait pas de sitôt. Les fresques orthodoxes élèvent l’âme. Et le lac apporte le calme et la profondeur, un romantisme balkanique prenant.

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