18 fois la France, 5000 km de l’Atlantique au Pacifique, 6 fuseaux horaires, 4 saisons bien marquées, 2 langues officielles : le deuxième plus vaste pays du monde voit les choses en grand. Grand Nord, Grandes Plaines, (grandes) Montagnes Rocheuses, Grands Lacs, grands mammifères, un pays à l’image de son peuple : généreux. Maniant l’humour comme la pelle à neige, les Canadiens accueillent les voyageurs à bras ouverts (même en plein hiver), avec, dans les provinces de l’Est, une affection évidente pour le cousin français.
Reste à préparer son voyage car les possibilités sont vastes et il s’agit de ne pas s’enfarger dans les fleurs du tapis ! Seul face à l’immensité, on a vite fait d’être à côté d’la track et d’accrocher ses patins. Heureusement Alexandra, Elodie, Chantal, Floriane, Isabelle, Olivier -nos conseillers spécialistes Canada- ont plus d’un tour dans leurs pacsacs. La pêche blanche dans les Laurentides, l’observation des baleines à Tadoussac, des ours au Yukon, les plus belles pourvoiries de la Mauricie, le Transcanadien : rien qui n’ait de secret pour eux !
Loin de l’indécrottable cliché de la police montée, du sirop d’érable et de la Sainte-Flanelle (mais sans y déroger) ils partagent volontiers cette culture canadienne. Ainsi, on apprend que la poutine, spécialité roborative, n’est pas d’origine russe, mais surtout, on s’envole en connaissant les adresses underground de Montréal, la plus belle plage de Gaspésie, le ranch le plus réputé des Grandes Plaines, le meilleur pilote d’hydravion…Alors, wô les moteurs ! Attache ta tuque et…Enwoye !
Comment définir son voyage dans un pays 18 fois grand comme la France ?
C’est d’abord bien sûr la saison qui donnera le ton et le rythme de votre voyage. Avec ses changements climatiques très marqués, le Canada offre une vaste palette de possibilités entre hiver et été. De Décembre à mars, la température moyenne est de –20 degrés (-40 ressentis selon l’activité et le vent) ! On privilégiera donc les séjours emmitouflés, dans un chalet de bois rond au Québec pour jouer les mushers, ou dans l’une stations de skis des Rocheuses. Notez qu’il s’agit d’un froid sec et tout à fait supportable lorsqu’on possède le bon équipement. L’été et l’été indien, avec ses couleurs automnales magiques, sont deux saisons grandioses qui se prêtent parfaitement au voyage itinérant. D’ailleurs, pour simplifier la vie à nos clients nous leur offrons un GPS. Dans tous les cas, le Canada sera forcément un voyage axé nature.
Est ou Ouest ?
A qui s’adressent ces deux grandes options ? D’une manière générale, nous recommandons l’Est pour une première approche du pays et pour les voyages en familles. Les distances sont bien moins importantes, les rencontres facilitées par l’usage du français, les infrastructures d’accueil très développées, les paysages grandioses et variés, les villes conviviales et la faune particulièrement facile à approcher dans les réserves. L’Ouest est beaucoup plus sauvage. L’immensité dépasse l’imagination, les hébergements sont rares et relativement modestes, exceptés à Victoria ou Vancouver et puis bien sûr, les Rocheuses et leurs paradis de la poudreuse : Calgary, Lake Louise, Whistler... L’Ouest est surtout l’un des derniers grands territoires de nature brute. On y croise plus d’ours que d’habitants.
Parles-nous de Vancouver…C’est une ville bordée de montagnes et de Pacifique. On peut skier sur Grouse Mountain le matin et prendre une leçon de surf sur la côte dans la même journée. L’architecture est très moderne, mais la nature garde une place considérable, avec un parc gigantesque au cœur de la ville. La population est jeune et sportive, la communauté asiatique très importante. On trouve une multitude d’activités pour les enfants : l’aquarium et ses belugas, les ponts suspendus dans la forêt pluviale. Et puis bien sûr, il y a l’île et ses villages de pêcheurs, l’observation en hydravion des ours et des baleines.
Pourquoi l’Est canadien est-il un voyage idéal en famille ?
Simplement parce que les enfants y sont rois ! D’ailleurs, la plupart des hôtels sont adaptés aux enfants, dès le plus âge. Et puis, bien sûr parce qu’ils vont observer dans leur habitat naturel, grizzlys, orignals, wapitis, baleines et aussi voir les chutes du Niagara, jouer aux trappeurs et déguster des pancakes au fond des bois, dormir sous un tipi et glisser en rabaska (canoë indien) pour aller saluer les castors… Pour les ados, c’est le paradis des sports à sensations : escalade, via ferrata, accrobranche, rafting, quad, buggy, ski nautique, surf, planche à voile, et l’hiver : ski hors piste, chiens de traîneaux, motoneige, patins à glace, pêche blanche... Québec, Montréal : deux villes à visiter ?Absolument. Si Québec a beaucoup de charme avec ses rues pavées, ses escaliers en fer forgés et ses fortifications posées paisiblement au bord du Saint-Laurent, elle est aussi très touristique. Pour se joindre aux habitants de Québec, il faut aller à Saint-Roch dans la journée, un quartier underground adopté par les artistes. Montréal est beaucoup plus cosmopolite avec ses quartiers chinois, juif, italien et gay. Ce dernier, le quartier du Plateau, comme celui du Vieux Montréal et la rue Crescent, réunissent les adresses tendances et les designers locaux. De grands moments de shopping en perspective !
L’accueil fait-il partie des clichés à ranger avec le sirop d’érable et la garde montée ?
Mais c’est une réalité ! Elle dépasse parfois nos habitudes c’est vrai : si vous êtes perdus, il ne se passera pas 5 minutes avant que quelqu’un ne s’arrête pour vous renseigner, voire vous accompagner. Au même titre que l’on appréciera la douceur du sirop dans une cabane à sucre des Laurentides et le spectacle d’une relève de la garde à Ottawa, l’hospitalité et la solidarité sont deux qualités nationales qui à elles seules méritent un voyage au Canada. A l’Est, le lien est particulièrement fort dans les provinces francophones, au Québec bien sûr mais aussi au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Ecosse et sur l’île du Prince Edouard. Les habitants sont fiers de notre histoire commune. Il faut visiter le village de Gran-Pré, un moment émouvant. A l’Ouest, au fin fond du Yukon, vous serez surpris d’être également reçus par une communauté francophone.
Quels sont les hébergements typiques du Canada, les nuits que l’on n’oublie pas ?
A l’Ouest : une nuit dans un ranch après avoir cavaler toute la journée à travers les Grandes Plaines. A l’Est, en hiver : dans un chalet de bois rond de l’Outaouais, ambiance feu de cheminée et bain bouillant après les efforts en ski de fond, raquette ou attelage sur la piste des coureurs des bois. En été : sous un tipi ou une tente Huttopia (version luxe de la tente de camping, adaptée aux conditions climatiques, un vrai chalet !) Et puis bien sûr, au Québec il faut dormir dans une pourvoirie, ces relais de chasse et de pêche perdus en pleine nature. Certaines sont accessibles uniquement par l’eau ou les airs. Elles assurent un confort volontairement rustique (oubliez tv, internet et téléphone !) mais sont aux premières loges de la nature. Se réveiller et partir en canoë sur un lac encore embrumé au rythme de la faune qui s’éveille est un moment magique ! Parmi les plus belles adresses, citons la Seigneurie du Triton, une institution historique, construite au cœur de la Mauricie à la fin du XIXeme.
Citez nous quelques suggestions de voyages proposées par Voyageurs au Canada…
Parmi les plus marquantes : un voyage itinérant au Québec, en hydravion, de pourvoiries en palaces sur l’eau, 10 jours à survoler des paysages magiques. Grand moment également : une traversée Est-Ouest, de Toronto à Vancouver, à bord du Transcanadien, périple de 4 jours à travers les Grandes Plaines du Manitoba et du Saskatchewan. Autre aventure inoubliable: un séjour au Yukon, au cœur d’une nature vertigineuse, sur le territoire des grizzlys, rythmée par des journées infinies (en été, la nuit ne dure que 2h !) ou des aurores boréales (dès la fin août). Enfin, un western familial au pied des Montagnes Rocheuses, territoire de rêve pour les cavaliers qui monteront mustangs et apaloosas. Le voyage se terminera sur l’île de Vancouver, histoire de voir bondir baleines et orques…
Tous ces voyages sont modulables, donnez-nous des idées pour personnaliser un peu plus encore son voyage…
Nous nous efforçons de répondre à toutes les envies et de proposer à chaque client un voyage personnalisé. Ca peut être : apprendre à piloter un hydravion au Québec, récolter les cranberries avec des cultivateurs en Mauricie, embarquer quelques jours avec une équipe scientifique pour suivre les baleines du Saint Laurent, rencontrer un designer montréalais, traquer le homard avec les pêcheurs de Manicouagan et de Duplessis (deux régions encore peu connues), prendre un cours de surf à Tofino, sur l’île de Vancouver, ou encore : se marier au sein de la communauté amérindienne des Atikamekw, une cérémonie au cours de laquelle le chef de tribu reconnaîtra l’union devant les esprits et la nature, une belle façon de conclure son voyage au Canada.
Les bonnes raisons d’aimer l’Ouest canadien ?
Visiter sans promiscuité, des sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco ; ressentir l'intense frisson des déposes en hélicoptères au cœur des Rocheuses ; apprendre à musher un attelage de chiens ; admirer des aurores boréales du Yukon ; l'été, s’offrir une chevauchée fantastique sur la route des 6 glaciers, dans le parc National de Banff, au trot, afin d'admirer les lacs scintillants comme des joyaux ; jouer au cow-boy dans des ranchs immenses, ou dormir dans des tentes auprès du feu avec les Amérindiens, faire un golf sous le soleil de minuit dans les provinces du Nord ; se remettre en forme grâce aux spas de grand luxe, implantés en pleine nature, dans des cadres féeriques ; se baigner parmi les bélugas, avant de rejoindre la terre ferme admirer les ours blancs qui vivent près du Seal River Lodge ; plonger sur les fabuleux spots de l'île de Vancouver, « tomber en amour » des pins millénaires de Cathedral Grove.
Les bonnes raisons d’aimer l’Est canadien?
S’offrir un voyage sans stress où, partout, on aura l'impression d'être attendu et l'assurance d'être merveilleusement reçu ; avoir l'absolue certitude d'un hiver blanc ; descendre en luge la réserve faunique des Laurentides, ou s'initier à la pêche blanche, en creusant un trou dans un lac gelé, comme dans un dessin animé de Tex Avery ; parcourir en hiver les centaines de kilomètres de rues souterraines de Montréal, et la ville entière en vélo l'été ; veiller au coin du feu, avant de rejoindre son tipi ;dormir dans un phare, bercé par les vents marins ; comparer la texture des sables rouges, champagne, blancs ou "chantants" de l'île du Prince Édouard ;prendre la Viking trail jusqu'à un village norvégien fondé il y a mille ans et y déguster un fabuleux homard ; admirer les plus grandes marées du monde ; observer, dans le parc National des monts Torngats la cohabitation des ours noirs et polaires, en devisant avec des Inuits.
Petit précis Québécois à l’usage du voyageur, Ou comment ne pas niaiser avec la puck*
Manger une Poutine, ne signifie pas déguster l'épouse d'un dirigeant russe, mais, ce qui est sans doute plus digeste, des frites recouvertes d'une sauce brune et de morceaux de fromage. Et si l'on vous affirme que c'est écoeurant, cela signifie que c'est délicieux. Lorsque l’affaire est ketchup, tout va bien mais si l’on vous prend pour une valise, c’est qu’on vous raconte des bêtises ! Et si votre blonde (petite amie, même brune) ou votre chum (petit ami) vous en fait manger (des bêtises) c’est que vous passez un mauvais quart d’heure. Vous pourrez toujours dire que vous en avez votre voyage (assez) et qu’il ne faut pas s’enfarguer dans les fleurs du tapis (se perdre dans les détails). Proposez lui alors d’aller aux vues, (au cinéma) après un 5 à 7 (un verre afterwork) ou mieux, prenez camisole (débardeur), espadrilles (chaussures de sport) et gougounes (tongs) et partez vacher (paresser) sur une plage de Gaspésie.*Agir rapidement.
