Jour 1
Vol pour Entebbe
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Jour 2
Entebbe
Accueil et assistance en anglais à l’aéroport d’Entebbe. Transfert. Nuit dans une ex-résidence présidentielle. Rien que ça ! La conversion donne un résultat tout à fait agréable : beau jardin intime, chambres spacieuses, gaies, confort simple mais réel. C’est pimpant et frais. Le personnel contribue à l’agrément des lieux. La cuisine aussi, qui doit sans doute son petit air méditerranéen à la Corse natale de la manager. En tout cas, la table est au diapason. Et le service de massage bienvenu après le vol.
Au programme - Le bec-en-sabot, ce singulier oiseau. Les papyrus et les nénuphars des marais de Mabamba – site Ramsar : zone humide d’importance internationale – abritent une faune très riche. Dans celle-ci, avec son énorme bec et sa tenue guindée, le bec-en-sabot du Nil fait figure de seigneur. D’ailleurs, l’homme ne l’impressionne pas tant que ça ; s’il le rencontre, il a tendance à le considérer avec calme. Chasseur opportuniste sur les fonds troubles, il n’est jamais bredouille pour se trouver le bec dans l’eau. L’approche se fait en pirogue, avec un guide privé anglophone.
Transfert à l’aéroport et vol pour Bwindi Impenetrable Forest National Park. Prise de contact avec votre chauffeur-guide privé. Installation pour deux nuits au bord du lac Mutanda. Eau gris-bleu, îlots hirsutes, cônes volcaniques, la vue que l’on a de son chalet sur pilotis est idyllique. Brumeuse à l’aube, cuivrée, puis azurée ; le soir, elle invite à une contemplation sereine (que facilite la véranda particulière). Chambres et dépendances sont tout à fait convenables, on s’y refait un tonus dans d’excellentes conditions. Avec ses boiseries bien cirées, la salle à manger est bien agréable. Entre les corps de l’hôtel et le lac, un jardin tiré à quatre épingles, où les fleurs mettent des éclats de couleur vibrants. Au ras de l’eau, de longues pirogues monoxyles passent sans bruit.
Au programme - À la recherche des gorilles. Avec un ranger anglophone, on part à la rencontre du plus fameux des hôtes de ces bois : le gorille de montagne, Gorilla beringei beringei. Les 430 individus de Bwindi forment la moitié de la population totale de l’espèce, l’autre moitié se trouvant dans les Virunga. Les animaux approchés ne s’étonnent plus d’une (discrète) présence humaine. Ces végétariens ont de quoi impressionner, les plus grands d’entre eux pouvant mesurer près de deux mètres. Ils vivent en groupes polygames, dominés par un mâle silverback, à dos argenté. Celui-ci est le patron et l’objet de toutes les attentions. En contrepartie, il doit conduire sa troupe à de bonnes zones de nourrissage et peut être amené à la défendre au péril de sa vie. Un véhicule dépose la petite dizaine de participants à la sortie dans le bon secteur, puis l’approche se fait à pied. La suite est une expérience marquante.
Route pour l’aéroport d’Entebbe. Vol pour Kilimanjaro Airport, Tanzanie. Assistance en anglais à l’arrivée. Transfert à Arusha. Nuit au sud de la réserve du mont Meru. Un beau jardin tropical entoure votre home. Lequel est tout propre, tout net et séduisant. Les chambres sont claires, décorées d’objets de vannerie et de poteries. Elles sont aussi confortables. Et les parties communes en partagent le bon esprit. A table, cuisine africaine d’aujourd’hui, faite main. Au bar, des photographies anciennes jouent sur la corde vintage. Pour le délassement des corps autant que des esprits, un service de massage et une piscine extérieure. La soirée autour du foyer est toujours un moment d’agréable convivialité.
Et s’il y avait en ville ce soir-là un concert de Bongo Flava, ce serait l’occasion d’entendre le son de la Tanzanie d’aujourd’hui.
Prise de contact avec votre nouveau chauffeur-guide, francophone, et route pour le lac Manyara. Votre lodge regarde le lac de haut. Dans un parc méticuleusement entretenu, il est composé d’une maison principale et de villas élégantes parfaitement aménagées : chambre, living, douche intérieur/extérieur, bassin particulier. Sur un fond immaculé, la décoration met en valeur la pertinence contemporaine des motifs africains, artisanat et design. La cuisine tanzanienne moderne convainc. Pour narrer ses aventures, on peut hésiter entre le bar et le boma, l’enclos traditionnel. Et entre la salle de massage et la longue piscine sinueuse pour la souplesse.
Au programme - Le parc national du lac Manyara. Pincé par le horst occidental du Grand Rift et le lac, le parc a une silhouette allongée en dévers. Pas très étendu, il présente néanmoins des biotopes variés. La flore s’élève graduellement des nymphéas aux baobabs. Les eaux fournissent leur pitance aux flamants nain et rose, aux pélicans blanc et gris. Avec sa corpulence, sa face rouge-orangé et son plumage noir, le bucorve du sud est un volatile impressionnant. Gnous en pagaille, zèbres, gazelles de Thomson et de Grant, impalas, buffles du Cap apprécient les prairies des bords de lac. Et les babouins sont ici chez eux.
Route pour Karatu, entre le lac Manyara et le cratère du Ngorongoro. Nuit dans un établissement qui coche toutes les cases du bon lodge : jardin soigné, avec piscine et horizon dégagé, atmosphère africaine cool et contemporaine, excellent niveau d’équipement, confort, espace, cuisine du jour, salle de gym bien dotée en appareils, spa. Et ce petit truc africain qui fait d’un ensemble de qualités techniques une expérience humaine chaleureuse.
Au programme - Safari dans le cratère du Ngorongoro. La Ngorongoro Conservation Area, inscrite par l’Unesco au patrimoine naturel de l’humanité, est l’une des merveilles du continent. La caldeira du volcan éponyme en particulier. Régulière, d’un diamètre de vingt kilomètres, elle abrite une flore et une faune admirables. On y trouve notamment les deux rhinocéros africains, le blanc (Ceratotherium simum) et le noir (Diceros bicornis). Est-ce parce que la Tanzanie a appartenu à la Deutsch-Ostafrica que les dénominations allemandes Spitzmaulnashor (à gueule en pointe) et Breitmaulnashor (à gueule large) marquent mieux que noir et blanc la différence entre l’un et l’autre animal ?
Au programme - Le marché de Karatu, en privé. Parcs et réserves ne sont pas à eux seuls toute la Tanzanie. Pour s’en convaincre, rien de tel qu’un tour de marché. À Karatu, comme dans tous les pays du monde, on y vend, on y achète et on y cause. C’est encore le plus sûr moyen d’avoir les informations qui comptent. Alors, il y a du monde. Et de la couleur, du bruit, du mouvement. De la vie, en somme.
Route pour le Tarangire National Park. Installation pour deux nuits au nord du périmètre protégé. Le camp est établi sur une plateforme afin, entre autres, d’alléger son empreinte écologique. Les principes de fonctionnement sont à l’avenant, sans que le confort en souffre, au contraire. Votre tente de toile est donc surélevée, et couverte par un large toit de chaume. L’aménagement est agréable au possible, confortable, ventilé, ouvert sur un environnement grand angle. Le restaurant et le bar soutiennent le niveau du voyage. Et la piscine permet un délassement bienvenu.
Au programme - Safaris dans le parc de Tarangire. Lequel est une savane arborée peu mouvementée, qui permet d’observer aisément, depuis son véhicule ad hoc, une faune riche et vigoureuse. Lions escaladeurs, éléphants de savane, zèbres des plaines, girafes masaï, impalas, gnous bleus, buffles, potamochères, élans du cap, cobs à croissant, etc. Dans le nord du parc, de majestueux baobabs rendent évidente l’importance symbolique de cette essence. Le crépuscule est une heure favorable au safari. L’aube aussi, pour des raisons de mouvement inverse des espèces. On peut espionner les oiseaux, qui occupent nombreux les bordures humides de la rivière Tarangire. On y voit notamment des inséparables masqués, perruche brillamment colorée, appelée en anglais lovebird. Ou le dendrocygne veuf, le calao à bec rouge, le busard grenouillard, le héron mélanocéphale, par exemple.
Route pour l’aéroport d’Arusha. Vol pour Zanzibar. Installation pour deux nuits à Stone Town. Votre demeure a été construite au XIXe siècle pour une princesse omanaise. La restauration a rendu son allure aristocratique à l’édifice. À l’extérieur, le blanc règne et réverbère, à l’intérieur, il nuance le jaune d’ambre. Les jeux de l’ombre et de la lumière font partie du décor. Partout, le bois sculpté pose des touches virtuoses. Bref, il y a une atmosphère. Dans les chambres, un zeste de glamour swahili s’ajoute au confort. Fidèle à la tradition de l’océan Indien, la cuisine se laisse bercer par les quatre vents. Et le salon de thé installé sur le toit-terrasse invite au plaisir de langoureux crépuscules. Les massages sont administrés avec la vigueur qu’il faut et la douceur qui convient. In the tropical garden, une piscine.
Le front de mer de Stone Town aligne comme à la parade des édifices de prestige, à commencer par la maison des merveilles, House of Wonders, construite en 1883 pour le sultan. Elle domine la position de sa carrure et de sa tour. Plus modeste et terre à terre par contraste, le fort omanais date du XVIIe siècle. Beau morceau d’architecture militaire pourtant. On voit pointer dans la perspective les deux tours de la cathédrale catholique Saint Joseph, construite à la fin du XIXe siècle par des missionnaires français. La cathédrale anglicane a été édifiée quelques années plus tôt et s’appelle Christ Church. Balcons sculptés, vitraux, stucs, l’Old Dispensary a en Inde ses références. C’est un autre palais qui abrite le Palace Museum, dont les salles documentent la vie traditionnelle zanzibarie. Derrière cette façade institutionnelle, l’entrelac des ruelles dessine la ville populaire, artisanale et commerçante. Qui continue de faire du business avec ce que lui apporte la mer. Elle n’a pas d’hier la vocation de recevoir les voyageurs.
Transfert sur la côte orientale. Installation pour trois nuits sur la plage de Paje. Le sable blanc – mais blanc ! – et la mer bleue sont la grande affaire. Tout y ouvre et tout y conduit. L’hôtel en est comme l’antichambre. Facile à vivre et taillé pour la vie laid back. Clairement, on est ici pour déconnecter et laisser les bonnes vibrations produire leur effet. Votre chambre donne sur la piscine, en cas d’urgence aquatique. Au restaurant, on envoie une cuisine tropicale, par les saveurs, les couleurs et la bonne humeur. Et cocktails et sunbeds font la paire. Soins et massages du service de spa sont parfaitement adaptés aux circonstances. Ils dénouent les ultimes contractures corporelles et morales.
C’est entendu, le programme tient en ce qui s’inscrit entre la chambre et la plage. C’est la base. Cependant, on peut aussi envisager d’allonger légèrement le rayon d’action. Et excursionner dans le parc national de Jozani Chwaka Bay, par exemple. On y observe le colobe roux de Zanzibar – Piliocolobus kirkii pour les naturalistes. Ce joli primate folivore est l’emblème de la protection de l’environnement dans l’archipel. Le cercopithèque à diadème est un autre notable du parc. Lorsqu’on navigue un peu, les chances de voir des dauphins pointer le rostre et jouer autour de l’embarcation sont réelles. Quand les circonstances sont propices, il est possible de les rejoindre dans leur élément. Alors, pourquoi pas ?
Au programme - Pungume Island sur un dhow privé. En compagnie d’un guide anglophone, on monte à bord du bateau à tout faire de Zanzibar. Le dhow, ou boutre, est d’ailleurs l’embarcation polyvalente de tout l’ouest de l’océan Indien. La voile est mise pour Pungume. Les fonds autour de la petite île (encore peu sollicitée par le tourisme) sont propices au snorkeling. Les poissons multiplient couleurs et formes en un perpetuum mobile clignotant. On plonge donc avec masque et tuba dans ce monde chatoyant. Ensuite, une jolie langue de sable immaculé, à fleur d’eau, est un endroit assez idéal pour pique-niquer et s’abandonner à la pure volupté de la baignade.
En fin de journée, transfert à l’aéroport et vols retours. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
