Safaris conscients & lodges engagés - Une autre approche de la Tanzanie

Accueil à l’arrivée et assistance aux formalités. Transfert à Arusha. Nuit bien encadrée par le Kilimandjaro – à l’est – et le mont Meru – à l’ouest. Les bungalows sont dispersés dans un parc clos de plusieurs hectares. La végétation est luxuriante, où claquent les couleurs vives des floraisons. Ce milieu managé convient aux dik-diks. Les bâtiments sont de jolie facture, nets et harmonieux. Dans son particulier, on a ses aises et la jouissance d’un équipement d’excellent niveau. La décoration joue sans folklore d’objets d’artisanat. Teintes ocre modulées. Au restaurant, cuisine africaine d’aujourd’hui. Le grand bar se rappelle la tradition safari, avec un certain cachet et un côté rustique smart tout à fait plaisant.

Prise de contact avec votre chauffeur-guide francophone et route pour le Tarangire National Park. Déjeuner dans un hôtel du parc disposant d’une belle terrasse panoramique.
Déjà prévu - Un safari vespéral dans le parc. Lequel est une savane arborée peu mouvementée, qui permet d’observer aisément, depuis son véhicule ad hoc, une faune riche et vigoureuse. Lions escaladeurs, éléphants de savane, zèbres des plaines, girafes masaï, impalas, gnous bleus, buffles, potamochères, élans du cap, cobs à croissant, etc. Dans le nord du parc, de majestueux baobabs rendent évidente l’importance symbolique de cette essence.
Nuit sur une butte de granit. De la position dominante du camp, la vue porte loin sur la savane et les lacs Burungi et Manyara. L’orientation vers l’ouest garantit des couchers de soleil flamboyants – d’ailleurs, les couleurs, la vibration, les qualités de l’atmosphère sont une expérience en soi. Votre tente est dressée sur une plateforme, elle est protégée par un large toit de palmes. Le bon génie du safari y règne. Il a rendu les choses confortables, sans amoindrir l’esprit bush. Le grand mess et le petit bar sont très sympathiques (et le second bien fourni). Vu de l’ombre intérieure, l’extérieur est un flash immense et prolongé. Le soir, autour du foyer, on échange avec les autres ses impressions de broussard.
En option - Un safari nocturne.

Au programme - Un safari matinal. Dans des conditions similaires à celles de la veille, on peut observer les oiseaux, qui occupent nombreux les bordures humides de la rivière Tarangire. On y voit notamment des inséparables masqués, une perruche brillamment colorée, appelée en anglais lovebird. Ou le dendrocygne veuf, le calao à bec rouge, le busard grenouillard, le héron mélanocéphale, entre autres.
Route pour Karatu et le Ngorongoro. Nuit sur une nouvelle hauteur. Le panorama montre ici le travail des hommes. N’est-on pas, à ce propos, sur une propriété où se cultivent caféiers et légumes, s’élèvent des volailles et se récolte le miel ? L’exploitation fournit l’essentiel de ses ingrédients à la cuisine. On ne saurait s’en plaindre. Le reste est dans le ton de l’Afrique moderne, qui joue avec justesse des motifs hérités. On trouve l’emblématique ocre rouge, le cuir craquant, de haut plafonds, de vaporeuses (et efficaces) moustiquaires. Dans le jardin, piscine panoramique.
Déjà prévu - Le tour du propriétaire. En compagnie d’un guide anglophone, vous parcourez la plantation de caféiers, le potager bio, le jardin aux herbes aromatiques. Vous entrez dans le détail d’une démarche raisonnée et vertueuse.
En option - Une heure de massage.

Au programme - Safari dans le cratère du Ngorongoro. La Ngorongoro Conservation Area, inscrite par l’Unesco au patrimoine naturel de l’humanité, est l’une des merveilles du continent. La caldeira du volcan éponyme en particulier. Régulière, d’un diamètre de vingt kilomètres, elle abrite une flore et une faune admirables. On y trouve les deux rhinocéros africains, le blanc (Ceratotherium simum) et le noir (Diceros bicornis). Est-ce parce que la Tanzanie a appartenu à la Deutsch-Ostafrica que les dénominations allemandes Spitzmaulnashor (à gueule en pointe) et Breitmaulnashor (à gueule large) marquent mieux que noir et blanc la différence entre l’un et l’autre animal ?
Route pour Olduvai, à mi-chemin entre le Ngorongoro et le Serengeti. Nuit au pied d’un kopje, éminence rocheuse isolée sur la plaine. Des teintes naturelles et la construction des parties communes à même la roche font un camp discret, mais confortable et atmosphérique. Les tentes, couvertes par un toit de chaume, offrent une confort simple mais étonnant dans cette solitude. Et des sensations singulières. On dispose de son propre porche ombragé.
Déjà prévu - Coucher de soleil sur la savane. Au sommet du kopje, un petit belvédère a été aménagé. On y grimpe en une courte promenade, accompagné par un ranger, et on profite là-haut d’un coucher de soleil qui renouvelle le genre !

Au programme - Safari dans le Serengeti. Ce parc géant est fameux pour les imposantes migrations des gnous et des zèbres, qui ont lieu à travers les plaines de Tanzanie et du Kenya en novembre et en juillet-août. Il l’est aussi pour la florissante population de crocodiles du Nil qui exploite les ressources de la Grumeti River. Les Big Five – simba (le lion), tembo (l’éléphant), nyati (le buffle), chui (le léopard), nyeusi kifaru (le rhinocéros noir) – sont là. Chui est furtif, mais le Serengeti est l’une des réserves où on l’observe le mieux ; même chose pour duma (le guépard) et mbwa mwitu (le lycaon). Les antilopes fournissent à leurs prédateurs des proies à satiété. Viennent ensuite hyènes, vautours divers, marabouts, etc. Indispensables nettoyeurs. C’est un monde très bien organisé que l’on découvre du haut de son véhicule tout-terrain. Dans l’est du parc, les gorges d’Olduvai sont un site exceptionnel : Louis et Mary Leakey y ont découvert Homo habilis, probable prédécesseur d’Homo ergaster. À la suite d’un guide Masaï, randonnée sur les traces des lointains ancêtres.
Route pour la concession privée de Grumeti. Installation pour deux nuits sur une verte colline d’Afrique. Les tentes qui composent le camp sont spacieuses, bien couvertes de chaume, dotées d’une salle d’eau particulièrement performante et ont une touche contemporaine qui leur va à merveille. On n’en oublie pas le bush pour autant : il suffit de sortir sur la terrasse particulière. Les parties communes sont regroupées dans un bel édifice, lui aussi à couverture végétale. En fin de voyage, la qualité des repas ne fléchit pas (et le mess est des plus agréables). La piscine extérieure est une ressource dont on ne saurait se lasser et le service de massage procure le regain de tonus attendu.

Au programme - Safaris alternatifs. Les réserves privées, comme celle-ci, sont l’occasion de pratiquer le safari autrement. Elles sont un peu l’espace d’expérimentation des parcs nationaux, soumis eux à d’autres contraintes. Ici, la faune est la même que dans le Serengeti. Et d’une belle densité. Les approches se font de nuit (on ne peut assez en souligner l’intérêt pour l’observation et les émotions). Ou à pied : rayon d’action moindre, mais attention plus concentrée ; c’est l’occasion d’une furtivité personnelle et d’un contact sans filtre avec le milieu ; c’est aussi la possibilité de relever une faune et une flore plus petites, mais pas moins spectaculaires. En véhicule tout-terrain électrique : discrétion acoustique, pollution réduite, confort, avec de tels engins, on cumule les avantages. Votre séjour à Grumeti Game Reserve vous invite à une aventure renouvelée.