À l’arrivée, transfert privé pour le quartier de La Condesa. Jeunes actifs et artistes de tous horizons en ont fait l’un des plus agréables et sûrs de Mexico. Larges avenues plantées d’arbres, terrasses de cafés, galeries… et un beau patrimoine Art déco (Edificio Basurto, Edificio San Martín). Votre hôtel en est une belle illustration. Vous vous y installez pour trois nuits. La bâtisse du début du XXe siècle abrite une trentaine de chambres à peine, chacune présentant un design différent, mélange d'Art nouveau et d’art indigène. La vôtre, une suite duplex, affiche des sols en bois dur et en mosaïque ainsi qu'un mobilier contemporain. Le petit déjeuner se prend sur le rooftop, pour profiter de la perspective sur le quartier et du calme ambiant. À quelques pas, boutiques à la mode, cafés élégants, bistros branchés et taquerías décontractées animent le quartier.
Mexico n’est pas une grande ville, c’est une méga ville. De Tenochtitlan à Chilangolandia, l’Histoire a grondé et laissé des traces contrastées. Dans le Centro Histórico, le Templo Mayor, dédié à Huitzilopochtli et Tlaloc – les dieux aztèques de la guerre et de l’agriculture – jouxte l’imposante Catedral Metropolitana de la Asunción de María. Dans la chapelle Saint-Joseph de celle-ci, le Christ aux fèves de cacao suggère d’ailleurs que le souvenir de Tlaloc n’est pas effacé. Au Palais national et au Palais des Beaux-Arts, les œuvres des peintres muralistes du XXe siècle expriment à leur manière les tensions et la dynamique qui portent encore la société mexicaine. À Polanco, le musée Soumaya présente, sous sa gaine d’aluminium, la collection d’art de Carlos Slim, "l’homme le plus riche du monde". On s’adonne au plaisir du shopping chic sur l’Avenida Presidente Masaryk, on se détend sous les ramures du Bosque de Chapultepec, on visite le musée national d’anthropologie…
Au programme - Mexico dans les pas d'un local. En compagnie d'un habitant passionné par sa ville, on arpente les rues du centre historique de Mexico, édifié au XVIe siècle par les Espagnols en lieu et place de Tenochtitlan, l’ancienne capitale de l’Empire aztèque, dont les vestiges du Templo Mayor rappellent la grandeur passée. Chemin faisant, votre accompagnateur se fait un plaisir de vous parler de son quotidien et de celui des Capitalinos d’aujourd’hui. Il répond à vos questions et partage avec vous ses coups de cœur et bonnes adresses confidentielles. Une mine d’informations pour la suite du séjour.
En option - Rencontre de lucha libre, le catch mexicain.
À ne pas manquer - Longtemps resté un petit village indépendant, Coyoacán a été absorbé par la gourmande Mexico lors de la tentaculaire expansion de la ville au début du XXe siècle. Malgré cette intégration, le quartier ne s’est pas départi de son charme provincial : rues pavées et architecture coloniale lui confèrent une atmosphère d’antan à laquelle artistes et intellectuels n’ont pas été insensibles, à l'instar du couple Frida Kahlo-Diego Rivera ou encore de Léon Trotski.
Déjà prévus - Vos billets pour la maison de Frida Kahlo. Au numéro 247 de la Calle de Londres, la Casa Azul attire tous les regards. C’est ici que naquit l'artiste mexicaine, qu’elle passa une grande partie de sa vie et peignit quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres. C’est aujourd’hui un musée privé qui lui est consacré. Ses autoportraits mais aussi ses robes, corsets et bijoux, tous précieusement conservés, plongent le visiteur dans son quotidien et son intimité.
En option - De Roma à La Condesa, Mexico à vélo.
Transfert privé jusqu’à l’aéroport et vol pour Mérida, au cœur de la péninsule du Yucatán. Prise en main de la voiture de location puis route vers l’hôtel. Installation pour deux nuits dans le centre historique, face au parc Santa Lucía, à quelques pas du théâtre Peón Contreras et non loin de la place principale. Vos grands enfants et vous bénéficiez de votre propre chambre – une intimité bienvenue pour tous. Elles s’ouvrent toutes deux sur un jardin fleuri – agrémenté de deux fontaines ornées de mosaïques Talavera – où trône une piscine scintillante, bordée de transats et de hamacs ombragés, où l’on paresse volontiers lors des journées les plus ensoleillées.
Dans cette ville fondée par les conquistadors sur les ruines d’une ancienne cité maya, d'anciennes églises en pierre s'élèvent sur des places animées – à commencer par la cathédrale Saint-Ildefonse, la doyenne de la péninsule. Les jolies rues aux façades colorées révèlent un étonnant éclectisme architectural : des bâtisses coloniales côtoient de petits palais du début du XXe siècle inspirés du faste parisien – témoins d'une époque où la ville prospérait grâce à la culture du henequén (une plante de la famille des agaves), "or vert" du Yucatán.
Au programme - Uxmal, visite archéologique. Surgissant de la jungle, loin des foules, cette ancienne cité maya se caractérise par son architecture typique du style Puuc : des façades dépouillées au niveau inférieur et richement décorées au niveau supérieur, comme en témoignent la pyramide du Devin, le quadrilatère des Nonnes, le palais du Gouverneur, la maison des Tortues, la grande pyramide, le pigeonnier ou encore le terrain de pelote – tous superbement conservés.
À voir sur le retour - Le cenote X'batun. Entre Mérida et Uxmal, au cœur de la forêt, ce cenote s’ouvre sur le ciel. Eau turquoise et peu profonde, nénuphars, végétation luxuriante justifient le détour et pourquoi pas une baignade ? L’entrée payante donne également accès au cenote Dzombakal, à seulement quelques minutes à pied de là.
Route vers l’est en direction de Valladolid.
À voir en chemin - Izamal, la "ville jaune". En déambulant dans le centre colonial de la cité le long des façades ocre, tournesol et citron, il n’est pas difficile de deviner comment elle a hérité de ce surnom. Le long des pavés, des calèches tirées par des chevaux parés d’atours colorés attendent les visiteurs, occupés à explorer le couvent de Saint-Antoine de Padoue, qui peut se targuer d’être devenu le symbole d’Izamal – ce qui n’était pas gagné dans une cité qui abrite par ailleurs une poignée de pyramides mayas.
Installation pour deux nuits dans le quartier de San Juan. Votre petite posada – seize chambres seulement – occupe deux anciennes demeures coloniales qui encadrent de jolis jardins arborés ainsi qu’une petite piscine. Votre chambre sied bien à un séjour parents-ados et s’ouvre sur une terrasse. Murs blancs, mobilier en bois, mosaïques… rien ou presque ne semble avoir bougé depuis l’époque espagnole. Mentions spéciales pour l’accueil aux petits soins et pour le restaurant concoctant de délicieuses spécialités mexicaines avec des produits du marché.
Valladolid a été nommée d'après son homologue espagnole, alors capitale du Royaume d’Espagne. Ville coloniale aux rues colorées où coexistent petites boutiques, antiquaires et cafés authentiques, elle est également un parfait camp de base pour partir explorer d’anciennes cités mayas – et non des moindres : Ek' Balam et Chichén Itzá – mais aussi la jungle et les cenotes qui la parsèment.
À la carte - Atelier de cuisine mexicaine ; le cenote de Chenxunan en privé.
Cap vers le sud pour rallier Bacalar où vous vous installez pour deux nuits. Entre forêt et lagune, votre petite villa privée avec balcon et hamac donne sur la végétation luxuriante du jardin qui l’enserre. La décoration bohème ne jure pas, bien au contraire, et la lumière naturelle y est généreuse tout au long de la journée.
Au programme - Kayak sur la lagune aux sept couleurs au coucher du soleil. La lagune doit son nom à ses incroyables nuances de bleu, de vert et de turquoise, résultat des variations de profondeur. Longue d'une quarantaine de kilomètres et large de deux, le kayak s’impose comme une évidence pour s’y déplacer. Mono ou biplace, il est idéal pour explorer cet écosystème unique en son genre.
En option - En catamaran dans la lagune de Bacalar.
Route vers Tulum où l'on pose les valises pour les deux dernières nuits. Bâti devant une plage qui était autrefois un repaire de pêcheurs, le petit hôtel a toujours vue sur les bateaux, mais il s'agit désormais de ceux qui emmènent les visiteurs au large. De la plage, on aperçoit les ruines du site maya que l'on peut rejoindre facilement en voiture ou à vélo. Pour accueillir les hôtes : trois bâtiments bas et de petits bungalows aux toits de palme, avec terrasses équipées où tanguent des hamacs. À l'intérieur de votre chambre, deux lits, une décoration bohème utilisant de beaux morceaux de bois, des voilages et des pièces d'artisanat colorées. Sur le chemin de la plage, une petite piscine permet de se rafraîchir sans même devoir quitter l'hôtel. Au restaurant, on sert une cuisine mexicaine traditionnelle, sans chichis. Et, parce que l'on est à l'écart de la zone hôtelière de Tulum, on jouit d'un environnement étonnamment calme. Un véritable luxe pour les derniers jours du voyage.
Au programme - Snorkeling dans la baie de Soliman. Après une balade en bateau dans la baie de Soliman vient le moment tant attendu de se mettre à l’eau, simplement équipés de masques et tubas. La baie est protégée et en retrait des zones touristiques. On y nage au-dessus des coraux, parmi les poissons perroquets, barracudas, raies léopards et tortues vertes, avec l'indescriptible sensation d’être seul au monde ou presque...
En option - À la rencontre des lamantins.
Route pour l’aéroport de Cancún, restitution de la voiture de location et vol retour direct. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
