Pour quels voyageurs ?
Pour les véritables voyageurs qui se passionnent à la fois pour les trésors géographiques, mais aussi ethnographiques et culturels du Mexique. Pour celles et ceux qui restent fascinés par ce qui demeure encore, de très vivant, de l’univers Maya. Pour ceux et celles qui se moquent du folklore et préfèrent pénétrer vraiment dans la réalité d’une culture fascinante. Pour les vrais voyageurs qui rêvent de s’enfoncer dans la jungle à la rencontre de sites magiques. Qui aimeront deviner ce que la forêt recèle de temples, de pyramides, de secrets, qui n’ont pas encore été mis à jour... Pour celles et ceux qui aiment, savent, ou veulent apprendre l’histoire des peuples, des cultures, des civilisations à même les étoffes que tissent les descendants des mayas...
Ce que l’on trouve, et pas ailleurs ?
Il est peu de régions aussi mystérieuse et magique que
le Chiapas. C’est un voyage au dépaysement garanti. On peut aussi y varier les plaisirs, se souvenir que l’on possède l’âme d’un véritable aventurier. Kayak et rafting dans le Parc Naturel de Montebello... Bateau afin d’accéder aux sites mayas de Bonampak et de Yaxchilan... Le plaisir d’avancer lentement sur les eaux du Rio Usumacinta... Et puis
Palenque... La foret vierge, les nappes de brume qui se dissolvent peu à peu au-dessus de la canopée, les temples qui émergent lentement, se révèlent soudain... C’est aller aussi à la rencontre, à Zinacantan et à San Juan de Chamula des religions d’avant Christophe Colomb... C’est réaliser, parmi les indiens Tzotiles comme ces cultures sont encore vivantes... Même évidence, même sensation avec les indiens Tzeltales qui perpétuent les méthodes de poteries pré-hispaniques...
Vivre un moment unique
Partir à la rencontre des Zapatistes... Découvrir d’abord
la jolie ville de San Cristobal de Las Cases. Flâner dans les allées du marché comme on remonte le temps... Se laisser happer peu à peu par la richesse et la subtilité de la culture indienne. Se voir invité à l’une de ces cérémonies religieuses qui mêlent encore paganisme indien et dernières traces du catholicisme des conquistadors. Avancer lentement dans la forêt tropicale et se trouver enfin, à Palenque, devant la cité Maya de toutes les légendes... Et puis, mieux que tout peut-être, partager un long moment, une vraie conversation avec les femmes du Chiapas... Ce sont elles qui se trouvent à la base du mouvement Zapatiste, du renouveau de la fierté Maya. Comprendre ainsi les premières phrases du texte fondateur Zapatiste : « Je m’appelle Esther, cela n’a aucune importance. Je suis commandant, cela n’a aucune importance. Je suis femme indigène au Chiapas, cela est important »...