Vaccins obligatoires

Pas de vaccin obligatoire, sauf fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones infectées.

Vaccins conseillés

Il faudra, comme pour tous les voyages (et peut-être ici plus qu’ailleurs), vérifier qu'ont été faits, en l'absence d'immunité connue, les vaccinations (ou leurs rappels) contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, hépatites A et B, rougeole pour les enfants). Il est en outre souhaitable, car il s'agit souvent de voyages « difficiles », d'être immunisé contre typhoïde, rage, encéphalite japonaise, la vaccination (à faire faire dans un centre de vaccinations internationales) concerne surtout les expatriés en zone rurale, mais elle doit aussi être conseillée aux voyageurs ayant une activité de plein air importante pendant les périodes de circulation du virus (nuits sous la tente, treks dans les rizières, pendant la mousson en particulier).

Autres risques

En suivant le mieux possible les conseils que nous vous avons donnés dans nos recommandations générales sur les problèmes liés aux aliments, au comportement et à l'environnement, vous diminuerez la probabilité d'y être confronté. Les risques alimentaires sont fréquents pendant les treks, au cours desquels boire abondamment est une nécessité absolue. Si vous n'êtes pas sûr de l'eau qui vous est proposée, vous pourrez boire du thé. Respectez les règles habituelles de l´hygiène alimentaire : lavage des mains, aliments cuits et chauds. L'hygiène corporelle, des pieds en particulier, est, bien sûr, capitale.

Infos pratiques

Les installations médicales sont précaires, même à Lhassa. Il faudra, en cas de problème grave, contacter la compagnie d'assistance et les services de l'ambassade de France à Pékin.

Observations

Le problème principal auquel sera confronté le voyageur est : l'altitude. Il nous parait indispensable d´insister sur les risques liés à la haute montagne. Il faut savoir qu'un séjour en haute montagne peut être une véritable épreuve et que, en prévision d’efforts au-delà de 3 500 m, il est important de tester les capacités physiques du voyageur. Plus que les examens classiques (électrocardiogramme, radiographie pulmonaire), qui ne révéleront que des contre-indications relatives, il faut faire évaluer, dans un centre spécialisé, la résistance de l'organisme à la baisse de la pression d'oxygène rencontrée en haute montagne (test à l'hypoxie). Cela concerne les trekkeurs plus que les voyageurs « motorisés », même si les passages de col à des altitudes inhabituelles peuvent être source d'inconfort. La sensibilité au mal des montagnes est individuelle, elle n'est pas fonction du degré d'entraînement ou de condition physique et elle peut être répétitive à même altitude pour un même sujet.

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