Vaccins obligatoires
Pas de vaccination exigée à l’arrivée, sauf pour les voyageurs en provenance d’un pays où sévit la fièvre jaune. Dans ce cas, le vaccin doit être fait au moins dix jours avant le départ.
Vaccins conseillés
Comme pour tous les voyages, il est important d’être vacciné contre :
- diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite ;
- rougeole, oreillons, rubéole, indispensables pour les enfants ;
- hépatite A, risque alimentaire (une immunité, vérifiable par recherche d’anticorps protecteurs, a pu être acquise, par contact muet avec le virus, lors de voyages antérieurs) ;
- hépatite B, risque sexuel, bien sûr, mais aussi sanguin (à l’occasion de tatouages effectués avec du matériel d’usage répété, que lors d’une transfusion, aujourd’hui sécurisée).
Et, moins systématiquement, en fonction des risques personnels d’exposition :
- typhoïde, risque alimentaire ;
- rage, pour les séjours aventureux et pour les résidents (surtout les enfants).
La vaccination contre l’encéphalite japonaise, survenant essentiellement en zone rurale en période de mousson, devra être proposée en cas de projet de nuitées extérieures.
Contre les méningites, en période épidémique, vaccin tétravalent A/C/Y/W, à faire pratiquer dans un centre de vaccinations internationales.
Paludisme
On devra partout mettre en application les mesures actives de prévention contre les piqûres de moustique : répulsifs, vêtements couvrant, moustiquaires. Et ceci, d’autant plus que ces mesures vous protégeront d’autres affections éventuelles. Le traitement préventif sera assuré par la prise, sur prescription médicale, d’atovaquone-proguanil (Malarone, ou ses génériques) ou de doxycycline (Doxypalu). Compte tenu du risque d’effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu’en cas de bonne tolérance lors des voyages antérieurs, ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.
Autres risques
Reportez-vous à nos consignes de prévention des risques alimentaires, environnementaux et comportementaux, données dans « santé des voyageurs ».
Infos pratiques
L’infrastructure sanitaire n’est satisfaisante qu’à Port Moresby. En cas de problème, il est souhaitable de contacter la compagnie d’assistance, qui décidera de l’orientation locale (ou même vers Darwin).