Transfert et installation pour deux nuits dans le vieux quartier de San Lorenzo, à quelques pas de l’église San Giovanni a Carbonara. Le Palazzo Caracciolo est bien découplé et le design contemporain de l’hôtel en a intégré partout les éléments baroques et rococo. Les citronniers donnent au jardin beaucoup d’agrément. Les chambres sont à l’italienne : soignées, élégantes, confortables. Le spa en est le prolongement bien-être, la salle de gym l’extension forme. Le petit déjeuner buffet, l’un des meilleurs de Naples, dispose magnifiquement aux journées de visite. Le restaurant maison, La Cucina, sert une cuisine méditerranéenne très juste, qui met en valeur la générosité de la baie et de son arrière-pays. Une approche éco-responsable sous-tend avec cohérence la gestion matérielle de l’établissement.
Déjà prévu au programme - Promenade dans le centre historique. Avec un accompagnateur privé francophone, on s’enfonce dans le lacis de rues contournées, d’églises, de couvents, de palais, de placettes, que l’Unesco a inscrit au patrimoine de l’humanité. Quelques enjambées suffisent pour se fondre dans le décor de frontons aristocratiques et de linge aux fenêtres d’une ville qui n’a jamais vraiment séparé son peuple et sa noblesse. On emprunte des voies qui ont été tracées à l’époque gréco-romaine, on pénètre dans de grandes chiese peuplées d’anges, on se saoule des interpellations et du commentaire permanent que les Napolitains font de leur vie. Dans l’étroite Spaccanapoli (qui divise Naples), se trouve la grande basilique gothique Santa Chiara (XIVe siècle), établie sur d’anciens thermes romains et qui abrite les tombes des rois des Deux-Siciles. Et dans la via San Gregorio Armeno, on visite les ateliers où sont fabriquées les fameuses crèches napolitaines…
En option - A travers Naples à vélo électrique.
Au programme - Pompéi en privé. Pour beaucoup, Pompéi est plus liée au Live at Pompeii de Pink Floyd, qu’aux cours de latin dispensés avec beaucoup d’abnégation par l’éducation nationale. Il se trouve que l’amphithéâtre de la ville ensevelie « sonne » bien, et que celle-ci est l’un des lieux de notre modernité. Il y a des raisons tout à fait contemporaines d’aller voir les thermes de Stabies, la grande palestre, la maison du faune, celle des Vettii, celle de Ménandre… Et, bien sûr, on découvre avec émerveillement la vie, comme toute proche, palpitante, de la cité romaine. Pour que vous ne manquiez pas des explications indispensables, vous êtes accompagné par un guide privé francophone. L’histoire, mais aussi les petites histoires, de Pompéi méritent d’être entendues sur place. Où se trouvent la fresque de Vénus nageant, celle du Priape apotropaïque, la mosaïque du cave canem ? Notre guide est le moyen d’y aller tout droit.
Prise en compte de la voiture de location et route pour Sorrente. Installation pour deux nuits à Sant’Agnello, sur la côte nord de la péninsule. C’est l’à-pic sur la mer qui définit la position et la maison. Il semble que la première ait été occupée depuis l’Antiquité. La seconde, qui est classique avec naturel, donne de ses fenêtres, de ses terrasses et de ses jardins fleuris, un point de vue incomparable sur le golfe de Naples et le Vésuve. La décoration répond à un impératif : lumière ! Pour cela, du blanc, du jaune paille, des nuances d’ivoire. Le mobilier met un éclectisme modulé au service du confort des hôtes. Piscine et salle de gym leurs sont ouverts sans restriction. Le petit déjeuner est pris à la salle à manger, en prise directe avec la mer. Le soir, charcuterie, fromages et bonnes bouteilles au bar à vin. Ce belvédère ne mégote pas les plaisirs.
A Sorrente, on voit le petit et le grand port, la place Tasso, du nom du poète de La Gerusalemme liberata, enfant de la ville. On pousse la porte de la cathédrale dei Santi Filippo e Giacomo (XIe-XXe siècles). Les promenades sur les falaises sollicitent la vue bien sûr, mais aussi l’ouïe et, de façon capiteuse, l’odorat. Avec la voiture, on va au Vésuve, à Pompéi, à Herculanum. Vers l’ouest, pour rejoindre la très jolie réserve naturelle della Baia di Jeranto, à la pointe de la péninsule, on roule jusqu’à Nerano, et on marche un bout. Là, on rencontre le myrte commun, le pistachier lentisque, le genêt d’Espagne, le caroubier, le chêne pubescent, le pin d’Alep, etc. Le Goéland pontique passe, le Faucon crécerelle fait le Saint-Esprit, le merle noir babille ; le lièvre, la belette, le renard occupent le terrain. On contemple, et puis on rentre à l’hôtel pour le coucher de soleil limoncello, l’apéritif de Sorrente.
En option - Croisière à Capri.
Route pour Ravello. Installation pour trois nuits dans le secteur historique, entre le couvent des frères mineurs et celui des clarisses. Toutes les chambres de l’ancienne maison de maître donnent sur la mer, la ville et les vergers de citronniers. Elles sont chic sans affectation et les décors de majolique de Vietri pleins de charme. Les touches Art déco apportées ici et là sont encore aujourd’hui porteuses d’optimisme moderne. Pour les besoins de sa cuisine, le chef se fournit d’abord dans les jardins bio de la Villa. Il ajoute quelques compléments indispensables venus du proche arrière-pays, ou rapporté par les bateaux des pêcheurs, et concocte une succulente cuisine amalfitaine. Laquelle est servie soit dedans, soit dehors. La piscine et le spa (qui propose une gamme de soins très complète) se trouvent tout à côté, dans un autre établissement, appartenant au même propriétaire.
Du belvédère de la villa Cimbrone, le panorama du golfe de Salerne est fantastique. La Terrazza dell’Infinito est l’un de ces endroits où l’exercice d’admiration a une longue tradition. La villa Rufolo a inspiré Richard Wagner pour le jardin de Klingsor dans Parsifal. En contrebas, Oscar Niemeyer a construit un grand auditorium (2008-2010), où se tient chaque année le Ravello Festival. La chaire de l’église San Giovanni del Toro a inspiré M.C. Escher. On va aussi à Amalfi, au pied du mont Cerreto. Les falaises, plantées d’une végétation gris-vert où éclatent les couleurs des fleurs, impressionnent et séduisent. Ce port vénérable de la mer Tyrrhénienne est encore médiéval sous bien des aspects. Au XIe siècle, les marchands amalfitains dominaient la Méditerranée. Cette période de gloire et de prospérité se devine encore dans les rues resserrées et les placettes de la vieille ville. Et aussi à la cathédrale, en dépit de multiples campagnes d’aggiornamento et de restauration. Le cloître du Paradis révèle une intéressante influence de l’art arabo-musulman sur les architectes et les sculpteurs chrétiens du XIIIe siècle.
Déjà prévue - La visite de la cathédrale et de la villa Rufolo, avec guide francophone privé.
Route pour l’aéroport de Naples et rendu de la voiture. Vol retour.
