Transfert. Installation pour deux nuits dans la partie ouest de la vieille ville. La façade de l’hôtel, résolument moderne, se repère facilement, par contraste. À l’intérieur, design nordique et gris dominant, que viennent éclairer des éclats de mauve, cobalt, vert pomme, jaune serin. Les chambres sont dans la ligne, convenablement équipées, confortables, pratiques. Sur place, le restaurant propose une cuisine internationale à laquelle la mer donne volontiers une saveur iodée. Pilier de l’art de vivre dans les Pays Baltes, le sauna a sa place naturelle dans la maison.
En option - Atelier truffes en chocolat.
Déjà prévu au programme - Tallinn like a friend. Il s’agit de vous ajuster au rythme et aux façons de faire des Estoniens. Rendez-vous et bref échange avec votre guide, qui sait son Tallinn sur le bout des doigts. Une fois accordé sur les attentes et les curiosités, on démarre. Dans la continuité balte ? La ville conserve, comme à Riga, une maison des Têtes noires - fin du XVIe siècle - hôtel d’une guilde livonienne de marchands célibataires. Voulez-vous éprouver encore que l’Estonie est depuis longtemps arrimée à la culture européenne ? Il y a dans l’église Saint-Nicolas une danse macabre célèbre - Bernt Notke, XVe siècle - motif de sagesse qui eut son berceau à Paris, au cimetière des Innocents. Voulez-vous goûter à la street food version Tallinn ? Les food trucks des quartiers de Kalamaja et Pelgulinn régalent sur le pouce de préparations inattendues. Clochers effilés, rues bordées de maisons qui font ensemble un livre d’architecture, vieille cité bien prise dans ses remparts, la capitale estonienne a un je-ne-sais-quoi lumineux et élégant qui ne tient qu’à elle.
Également prévu - Vos billets pour le musée maritime estonien. Cette institution documente un aspect important de l’histoire de l’Estonie. Parmi les pièces exposées, le sous-marin mouilleur de mines Lembit, en service de 1936 à 1979 ; le patrouilleur Suurop, actif de 1999 à 2005 ; un hydravion Short 184 de 1915.
Prise en main de la voiture de location et route pour Vihula. Nuit dans un petit château Renaissance du parc national Lahemaa. La décoration en a respecté l’esprit, sans laisser d’en faire un établissement contemporain. Les chambres, aménagées dans les dépendances du domaine, ont la rusticité sophistiquée que l’on espère d’un tel contexte. Elles sont avec cela parfaitement confortables. Au restaurant, on se régale de plats dont la lettre est prise aux vieux grimoires et les ingrédients à la ferme bio du manoir. La green attitude est l’une des caractéristiques de la maison : l’éco-spa est là pour en administrer une démonstration hédoniste.
Le relief du parc serait de n’en pas avoir, ou peu ; de gros rochers, des boulders, en tiennent lieu. La forêt couvre l’essentiel de ce secteur péninsulaire protégé. Cours d’eau, lacs, tourbières, cascades le préservent de la monotonie. La randonnée s’y pratique assidûment. Si vous ne risquez pas de rencontrer le loup ou le lynx, pourtant présents, vous repérez le castor à ses constructions, le sanglier à ses fouissements et pouvez observer la cigogne noire ou le balbuzard pêcheur. Le château de Palmse est plein de séduction campagne.
Route pour la station balnéaire de Pärnu. En chemin, on visite le château de Rakvere, qui fit office de place forte du XIIIe au XVIIe siècle, avant d’être dégradé en carrière de pierres. Le démantèlement est aujourd’hui enrayé et les vestiges impressionnent. Au sud-ouest, le parc national de Soomaa protège d’importantes tourbières (que l’on parcourt sur des passerelles). Les limicoles y sont en nombre, comme le courlis corlieu, le bécasseau variable ou le pluvier doré.
Nuit dans le centre historique. Le parement de bois gris perle et le toit de zinc donnent à la maison une belle allure de tradition. À l’intérieur, l’atmosphère résulte de la combinaison d’éléments divers. C’est fait avec assez de discernement et de goût pour ne pas verser dans un éclectisme fastidieux. Au contraire, tout cela est très confortable et élégant. Le restaurant maison regarde du côté de la cuisine française. La zone de relaxation et massages comprend une jolie piscine indoor et deux saunas, l’un classique, l’autre humide.
Route pour Kuressaare. Installation pour trois nuits dans le centre. Votre hôtel commande un grand spa, lequel est lui-même distribué autour d’un espace multi-piscines. La zone de sudation, à l’atmosphère orientale, propose sept saunas, dont une spécialité locale : le sauna au genévrier. Rien ne manque - pas même des cours de yoga - à un dispositif bien-être top niveau, qui sait néanmoins garder une atmosphère famille et détendue. La décoration des chambres marque un certain goût baroque, du décorum, de l’opulence. On ne s’y trouve pas comme chez soi, au contraire, on est ailleurs (ce qui, en voyage, doit se concevoir). Aux fourneaux, le chef prépare une cuisine internationale tout à fait pro. Les enfants ont accès à des installations qui leur sont réservées. Location de vélos pour les balades dans les environs.
En ville, on remarque l’hôtel de ville, XVIIe, et le château, fondé au XIVe siècle par les chevaliers livoniens. Saaremaa est un conservatoire à au moins deux égards. L’architecture traditionnelle : les moulins à vent d’Angla, par exemple, manifestent que, pour la farine au moins, on a longtemps fait avec l’énergie éolienne. Le milieu naturel : falaise de Panga, forêt de Kübassaare, plages, foultitude d’oiseaux, dont le cygne tuberculé, l’eider de Steller, la bernache nonnette (nombreuses tours d’observation). Et on peut aller voir la tour de Pise estonienne, le phare de Kiipsaare : construit en 1933, il penche désormais, désactivé et le pied dans l’eau. Une fameuse bière nébuleuse brassée sur l’île se recommande aussi à l’attention des voyageurs.
En option - Une nuit à Pädaste Manor.
Route pour l’aéroport de Tallinn. Rendu de la voiture. Vol retour.
