Transfert. Installation pour deux nuits dans le vieux Zagreb. Votre hôtel occupe une belle demeure début XIXe. La décoration a mis à profit le bâti lui-même. Des tons taupe, tabac, sisal, bleu, lui donnent du chic. Auquel le mobilier ajoute une note bon-chic-bon-genre. Les chambres d’ailleurs affichent un classicisme serein et assurent un confort sans lacune. Avec ses arbres et sa fontaine, la cour jardin offre au café un joli dégagement. L’atmosphère old Europe et la chlorophylle concourent à donner au début du voyage une partie de sa tonalité et de son charme.
Déjà prévu au programme - Zagreb like a friend. Un principe et rien de préconçu, voilà l’idée like a friend. Le principe consiste à faire les choses à la croate ; lesquelles se déterminent sur le moment au cours d’un libre échange de vues. Votre guide, francophone et informé par une longue familiarité avec la capitale, se fait fort ensuite de lier terrain zagrebois et intérêts exprimés. Quoi qu’il en puisse donc être, la cathédrale de l’Assomption de la Vierge-Marie et des saints Etienne et Ladislas, dont les deux flèches se voient de tout Zagreb, constitue un objectif naturel et gothique. L’impressionnant cube de verre de la bibliothèque nationale fait un autre symbole de l’identité croate. Archéologique, technique, historique, ethnographique, etc., les musées ne manquent pas. A l’institut d’art contemporain : Aleksandar Srnec, Toso Dabac, le constructivisme de la collection Richter, entre autres. De nombreuses légendes s’attachent au tunnel de Gric. Le café Nova Ploca entretient la flamme de la variété croate. Dans les auberges, on boit du malvoisie d’Istrie, des petits blancs de Slavonie, du plavac dalmate (un rouge charnu et tannique).
Prise en compte de la voiture de location et route pour Plitvicka jezera. Nuit à l’orée du parc. Coquette maison de style traditionnel. Le bois de chêne donne son cachet rustique à l’intérieur. Esprit chalet. Les chambres sont simples, mais équipées complètement - excellente literie. On y dispose d’un espace respectable. Petit déjeuner bio à la salle à manger, ou sur la terrasse lorsque la saison le permet. Le soir, il fait bon boire un verre de vin croate dans le jardin.
Déjà prévues - Vos entrées pour le parc national des lacs de Plitvice. Avec leurs entours de hêtres et de sapins, les seize lacs que relient entre eux cascades et ruisseaux sont un milieu naturel unique, que l’Unesco a inscrit au patrimoine mondial.
Route pour Zadar. Installation pour deux nuits sur le promontoire. L’appartement se trouve dans un immeuble XVIIIe, ce qui est original car la ville n’a pas conservé beaucoup de constructions de cette époque. Chambre, coin living, kitchenette équipée, salle de bain, l’aménagement se veut fonctionnel et moderne. Standard en un sens, mais doté d’un mobilier d’artisan réalisé pour l’hôtel. L’escalier de chêne et le sol de marbre upgradent le lobby. Pour rallier bars et restaurants, une petite promenade dans le quartier suffit.
La Seconde guerre mondiale n’a pas épargné Zadar. Néanmoins, une ville plutôt sympathique sortit des décombres. Ponctuée, en particulier, de jardins publics. Ce qui lui donne quelque chose de détendu. L’air marin et une météo qui ne mégote pas le ciel bleu contribuent à la bonne atmosphère. Et parmi les monuments rescapés, on compte tout de même les fortifications vénitiennes ; la merveilleuse église byzantine Saint-Donat, IXe siècle, au plan circulaire typique de la période préromane en Dalmatie ; la cathédrale Sainte-Anastasie, dont le musée d’art sacré abrite le Polyptyque de Zara, Carpaccio, vers 1480. Dans l’église Saint-Siméon, fondée au Ve siècle, la chasse en cèdre et argent du saint éponyme - homme juste ayant reconnu la messianité de Jésus lors de sa présentation au Temple - est un chef d’œuvre d’orfèvrerie médiévale, inscrit au patrimoine de l’Unesco. L’étonnant orgue marin installé sur la promenade littorale donne à entendre les mouvements de l’eau. Quant aux boutiques, elles font de Zadar le hub mode de la côte.
En option - Croisière dans l’archipel des Kornati et le parc naturel de Telascica.
Route pour Split. Installation pour deux nuits dans le quartier central, mais aussi campagne, de Veli Varos. Ce qui signifie proximité de la vieille ville, et de la plage tout autant. Blanc, bois naturel, ligne claire, salle de bain impeccable, votre chambre a de la tenue et de la légèreté. On s’y sent bien et la disponibilité aimable du personnel contribue à cette atmosphère favorable. Le petit déjeuner joue une carte healthy. Le service de soins corporels et massages est rendu de façon très professionnelle.
Le vieux Split est né d’un seul ensemble monumental : le palais que l’empereur romain Dioclétien fit édifier à la fin du IIIe siècle pour passer sa retraite au pays. On y trouvait des bâtiments d’habitation, un temple de Jupiter, des thermes, des casernes, etc. L’enceinte du Dioklecijanova palaca rehausse encore aujourd’hui le front de mer. Au Moyen Age, des maisons étant construites à l’intérieur et à l’extérieur, le palais craqua aux jointures et se mua en ville. On transforma le mausolée de l’empereur en église chrétienne (avec un campanile du XIIe siècle et un chœur du XVIIe, c’est désormais la cathédrale Saint-Domnius). Les architectes vénitiens vinrent aussi exercer ici leur métier. Plein de recoins donc, de pierres vénérables, de colonnes, d’arcs, de petites places où boire le marasquin et manger des crêpes. Certifiés Unesco.
En option - Balade sur le marché de Split.
Ferry pour Vela Luka. Route pour Korcula. Installation pour deux nuits juste au sud du port de plaisance. Pour chambre, vous pouvez avoir un espace contemporain, graphique, où varient tons et matières, ou bien un home coquet et gai, plein de couleurs acidulées. Les contrastes font partie de l’esprit maison. Le confort aussi, quelle que soit l’option. Pris dans la salle à manger ou sur la terrasse ouverte sur le bleu, les repas ne déçoivent pas : frais, précis, savoureux, ils comptent parmi les premiers agréments du séjour. La situation recommande comme une évidence les activités nautiques.
Que le sable et l’eau poussent au farniente, il n’y a pas là de quoi s’étonner. Néanmoins, Korcula incite à l’action : au berceau supposé de Marco Polo, on ne saurait rester passif. D’abord, une visite aux pénates du grand voyageur va de soi. Les historiens toutefois expriment des doutes : le bâtiment daterait du XVe siècle, et le conseiller de l’empereur de Chine étant mort en 1324… Enfin, se trouver peut-être à l’origine de cette aventure qui a marqué l’histoire des relations internationales suffit à provoquer un petit frisson. La vieille cité, ceinte de remparts, capte admirablement le soleil. Place Saint-Marc, les façades Renaissance se pressent autour d’une cathédrale qui, en 1550 pouvait commander un tableau au Tintoret : Les saints Marc, Jérôme et Barthélémy, toujours visible sous le ciborium. Les balades dans l’île à travers vignes et oliveraies sont délicieuses et la côte réserve de bien agréables surprises.
Ferry pour Orebic et route pour Dubrovnik. Rendu de la voiture. Installation pour deux nuits dans un établissement moderne. Par de grandes baies, la lumière entre à flots et joue avec les tons doux des murs et du mobilier : bis, grège, blanc, bleu, ivoire. Votre chambre ouvre sur un balcon, qui donne sur le large. Elle met à votre disposition un excellent niveau d’équipement. Lequel se retrouve dans les parties et les services communs, avec piscine extérieure, gymnase et spa - bassin intérieur, sauna, trois salles de soin. Les conditions météo autorisent en général que l’on prenne ses repas sur la terrasse. Les chefs de cuisine savent leur répertoire croate et méditerranéen. Et la plage ? Deux minutes de marche y mènent. Un peu plus au sud, les sentiers du parc forestier Velika i Mala Petka convient à de jolies balades, à l’ombre.
Les déprédations provoquées en 1991 par l’armée fédérale yougoslave ont été soigneusement effacées. La vieille ville de Dubrovnik ensorcèle littéralement le visiteur. Le tracé des remparts a été arrêté au XIVe siècle. Ils ont repris du service avec la série Game of Thrones, qui en a fait l’un de ses décors. Intra muros, de nobles maisons ajustent leurs façades armoriées. La petite église Renaissance du Saint-Sauveur éblouit. Le cloître roman du couvent franciscain est un chef-d’œuvre du XIVe siècle. Autre ensemble majeur, le couvent des dominicains : roman, gothique, Renaissance et baroque selon ses parties. Mais l’agrément de se promener dans les vieilles rues régulières justifierait seul la visite. Et les petites plages des abords de la ville.
Déjà prévu au programme - Dubrovnik en privé. En compagnie d'un guide privé francophone, on déambule à travers la ville et les époques, de l’art roman et du gothique jusqu’à la haute Renaissance et le Baroque. Selon les envies et les goûts, vous pourrez aussi passer la porte des musées de votre choix.
Transfert à l’aéroport et vol retour.
