Transfert à Bethléem. Installation pour deux nuits dans une vieille demeure. Des murs de pierre blanche et des voûtes en font tout le charme moyen-oriental. Configuration et volume, l’espace des pièces varie en fonction de la structure du bâti. Il est toujours suffisant et agréable à occuper. La lumière donne aux intérieurs des tons de miel. Dans les chambres, ces qualités sont juste soulignées par la décoration. L’aménagement est simple, mais confortable. Belle literie, tapis, banquettes. Le restaurant de la maison jouit d’une renommée qui met en lumière la cuisine palestinienne moderne - réservation impérative. Petit déjeuner traditionnel. Et pour couronner le tout, la terrasse est des plus sympa.
Construite sur l’emplacement présumé de la naissance de Jésus, la basilique de la Nativité de Bethléem, dans laquelle on entre par une porte basse, la porte de l’Humilité, date des IVe et VIe siècles. La grotte où la Vierge aurait mis au monde son fils est située sous l’église. Celle-ci est administrée conjointement par l’Eglise orthodoxe de Jérusalem, l’Eglise apostolique arménienne et le Patriarcat latin de Jérusalem (catholique). La répartition des périmètres et des responsabilités a été fixée par un décret ottoman en 1852.
Déjà prévu au programme - Visite du souk et repas au restaurant. Avec un guide francophone privé, on se rend dans cette grande institution orientale qu’est le souk. Car le commerce n’est pas un simple accessoire de l’existence, c’est une façon d’aborder celle-ci. Il y a la marchandise, bien entendu, mais elle importe sans doute moins que les relations qu’elle suscite. Faire l’article ou marchander, c’est communiquer. Dans la foulée, découverte des produits de bouche avec Fadi, un chef passionné de tradition palestinienne. Et du marché à la table il n’y a qu’un pas, allègrement franchi. Ensuite, direction Ramallah, qui ne vaut pas tant pour son architecture ou pour des sites archéologiques que pour son énergie et sa liberté de ton. A Ramallah, ça vit. Et ça étonne agréablement le voyageur. Le musée consacré à l’œuvre et à la personne du poète Mahmoud Darwich est particulièrement touchant.
Transfert pour Jérusalem. Installation pour trois nuits dans un hôtel dont l’Histoire, jusqu’à la préparation des accords d’Oslo, a fait une légende. Les allées et les massifs des jardins valent leur pesant de secrets d’Etat. Situé à un peu plus d’un kilomètre de la porte de Damas, il assure une certaine discrétion. Et un calme délicieux aux voyageurs moins chargés de responsabilités. Le domaine, qui s’est développé autour d’un noyau XIXe, a conservé une belle simplicité. Les chambres sont décorées dans un style classique et lumineux intégrant ce qu’on pourrait appeler le Holly Land twist. Piscine, centre fitness, sauna, salles de massage, boutiques, les services sont sans bavure. On boit un verre dans la cave de pierre blanche ou sur la terrasse, on dîne caché sous les mûriers ou dans la grande salle à manger, la vie a du chic ici (et la cuisine israélienne une vraie tenue).La profusion et l’exubérance d’oasis des jardins les classent havre n°1 en ville.
Déjà prévu au programme - La vieille ville like a friend. Dans une vie antérieure, Catherine était ingénieur agronome ; aujourd’hui, installée depuis plusieurs années en Israël, elle est guide. Jérusalem a peu de secrets pour elle (on ne sait jamais tous les secrets de la ville sainte). Rendez-vous est pris. Comme il n’y a pas de programme établi, un bref échange permet d’accorder les attentes et les compétences. Vous pénétrez alors à la suite de votre guide dans l’entrelacs de ruelles, de places, de passages dérobés, d’escaliers, de galeries, de boutiques, qui fait comme le derme de la ville murée. On a beau lui donner des informations historiques précises, un sentiment d’intemporalité saisit le voyageur. Sans doute est-ce que ces murs sont trop chargés d’affects. Les choses y ont une autre dimension. Les personnes croisées - peut-être un jeune juif orthodoxe passant à trottinette, un vieux commerçant arabe, un prêtre éthiopien, un membre de l’Ecole biblique et archéologique française - paraissent porteuses de plus d’Histoire qu’ailleurs.
Par soi-même, on peut explorer la ville nouvelle et les premiers quartiers construits à l’extérieur des murailles : Nahalat Shiv’a, édifié dans les années 1860 et aujourd’hui plein de petits cafés trendy, et Nahlaot, datant d’autour 1870 et lui aussi en voie de réhabilitation-gentrification. Cours et synagogues témoignent du retour des communautés juives irakiennes, polonaises, yéménites, etc. Le marché Mahane Yehuda attire Jérusalémites et voyageurs, pour la variété de l’offre et pour les stands de fast-food traditionnelle : fallafels, baklavas, chachliks, Jerusalem mixed grill… Après avoir visité le quartier où sont installés les juifs originaires de Boukhara, vous pouvez, si vous êtes vêtu comme il convient, faire un tour à Mea Shearim, où les haredim, « ceux qui craignent Dieu », se sont taillé une réputation d’exotisme politico-religieux un peu paradoxale. Le musée d’Israël est la plus importante institution culturelle du pays. Par l’ampleur de son département d’archéologie biblique, il a une dimension internationale. Le Sanctuaire du Livre, qui conserve en particulier les manuscrits de la mer Morte, est unique et méticuleux. Puis ce sont les sections d’art moderne européen et israélien, d’art contemporain, d’histoire et d’art juifs. Le jardin de sculptures (The Billy Rose Art Garden) est l’un des plus beaux au monde : Rodin, Lipchitz, Picasso, Moore, Orion, Serra, etc. Le mémorial de Yad Vashem, sur le mont Herzl, veille sur la mémoire des victimes du génocide des juifs européens par les nazis.
En option - Quartiers historiques et pittoresques.
Transfert à l’aéroport de Tel Aviv. Vol retour.
