Prise en main de la voiture de location et route pour Garmisch. Installation pour trois nuits dans les collines. On se gare à proximité, puis on accède à l’hôtel en téléphérique. Un vaste chalet contemporain, agencé de telle façon que l’on profite à plein d’un cadre de montagne époustouflant. Par des baies, sur les terrasses, à son balcon. Aménagement et décoration intérieurs sont clairs et nets, modernes. Confortables aussi. Dans son particulier, on se trouve comme un coq en pâte. La zone bien-être, commodément développée, invite à s’accorder une attention régénératrice. Voulez-vous un bilan forme approfondi ? Des praticiens patentés vous font un point holistique. Et les restaurants du domaine préparent une cuisine savoureuse, qui sait rester terroir en s’allégeant du superflu.
La voie romaine Claudia Augusta passant par là, des maisons se sont installées sur ses bords, constituant l’amorce de ce qui deviendrait Partenkirchen. Aujourd’hui, la Ludwigstrasse marque encore l’antique via. A Garmisch, la vieille église Saint-Martin conserve de belles fresques polychromes des XIVe et XVe siècles, dont un saint Christophe monumental. La nouvelle église Saint-Martin offre elle le décor rococo qui seyait à la sensibilité de ses constructeurs - 1730-1734. Les vestiges du château de Werdenfels rappellent la période rugueuse des procès en sorcellerie. Quand au parc olympique, le grand tremplin le domine presque comme un clocher. Un peu au sud de la station, dans le paysage grandiose du massif du Wetterstein (où s’élève la Zugspitze), on trouve le chalet de Schachen, que Louis II de Bavière se fit bâtir entre 1869 et 1872 : inspiration suisse, pin arolle et esthétique théâtrale.
Déjà prévu au programme - Un soin au spa de l’hôtel. Excellente façon de concilier l’agréable et l’agréable.
On peut poursuive la tournée des folies de Louis II par Neuschwanstein, près de Füssen. Au-delà du spectaculaire revendiqué, ce qui frappe aujourd’hui dans l’édifice voulu par le roi, l’architecte Eduard Riedel et le décorateur Christian Jank, c’est sa modernité. Eclectisme romantique bien sûr, mais aussi historicisme et technique dernier cri. Il n’aurait pas, s’il n’avait en quelque sorte prémâché l’imaginaire médiéval à l’usage de l’homme industriel, inspiré le Sleeping Beauty Castle de Disney - Herbert Ryman, 1954. En fait, Neuschwanstein parle de nous. En contrebas, on aperçoit le château d’Hohenschwangau, complètement remanié en style troubadour au XIXe siècle, mais dont les origines remontent au XIVe. Moins ambitieux peut-être que ce qui le domine désormais, il n’en fut pas moins pour Louis II un point de départ. Sinon, mais toujours vers les hauteurs, un train à crémaillère, de Garmisch, ou un téléphérique, d’Eibsee, vous emportent au sommet de la Zugspitze.
Déjà prévu au programme - Le Hungerburgbahn. L’itinéraire du jour passant par Innsbruck, on en profite pour emprunter le nouveau funiculaire permettant de relier le centre-ville au quartier d’Hungerburg, à 860 mètres d’altitude, où l’on se trouve en pleine nature. Les quatre stations permettant l’accès aux rames ont été dessinées par l’architecte déconstructiviste Zaha Hadid. Tout comme d’ailleurs le tremplin de saut à ski de Bergisel, au sud d’Innsbruck.
Poursuite vers Alpbach, dans les Alpes de Kitzbühel. Installation pour trois nuits dans un grand chalet de style traditionnel. Balcons de bois donnant sur la montagne. À l’intérieur, du bois toujours, et des tons brun, beige, écru, gris. De belles matières naturelles. Un équilibre avenant entre sobriété contemporaine et chaleur alpine. L’appartement comprend une chambre, un coin salon et repas, une cuisine équipée, une impeccable salle de bain. Confort premium. Et vous avez accès à un sauna.
Le village, pas relié au réseau routier avant 1926, a été distingué pour la pureté de son air, la beauté de son architecture, la qualité de son fleurissement - les balcons croulent sous les géraniums, le cimetière lui-même étant un véritable jardin. Ici, le Tyrol mérite bien des superlatifs. L’été, on randonne ; l’hiver, on skie. Avec de telles conditions, la vie se révèle simple et naturelle. Dans les fermes des environs, les agriculteurs poursuivent la mise en valeur de la vallée (on peut se documenter sur la vie de leurs prédécesseurs au musée de la ferme Vorder-Unterberg, construite au XVIIe siècle).
Déjà prévu au programme - Un vélo électrique est mis à votre disposition pour une demi-journée, ainsi qu’un panier pique-nique. En selle sur le premier, vous pouvez vous lancer sans craindre les pentes, ni les pourcentages. Le second vous garantit le remplacement des calories néanmoins dépensées sur les petites routes. Il s’agit de vélo-plaisir, pas de maillot à pois.
Route pour Salzbourg. Installation pour deux nuits dans la vieille ville. Derrière l’hôtel, se trouve un très joli jardin, délicieuse cachette aux beaux jours. La décoration intérieure oscille entre classicisme light et design souple. Agréable palette de couleurs : bleu, mauve, rouille, sur beaucoup de blanc. Aspects techniques sans défaut. On se glisse là-dedans avec bonheur. Sur place, petit déjeuner et un bar ; quelques pas seulement dans la zone piétonne suffisent pour trouver un restaurant. En revanche, pour une séance sudation revigorante au sauna, ou au bain de vapeur, pour un cours de yoga matinal, on n’a pas besoin de sortir.
Déjà prévu au programme - Salzbourg et la maison de Mozart, avec un guide francophone privé. Parce que, même si on est bien fourni de guides de voyage, un bon connaisseur des lieux permet d’aller plus loin : trois heures en compagnie de quelqu’un qui sait et sa ville et le français. Du couvent des Capucins, dont la construction a commencé en 1596 et qui appartient au périmètre que l’Unesco a inscrit à son patrimoine, au Hangar 7 où l’homme d’affaires Dietrich Mateschitz présente sa collection d’avions et de voitures, en passant par le souvenir de Mozart - maison natale : Getreidegasse 9 - et par l’église de la Trinité - Fischer von Erlach, 1694-1702 - un itinéraire qui ne manque pas d’esprit autrichien.
Route pour Munich et rendu de la voiture. Trajet retour.
