Sandrine
Conseillers Birmanie
Toi, Spécialiste
DE LA BIRMANIE
Ta première visite ?
En 1998, pendant la coupe du monde de football. Et les Birmans sont des fous de la balle ! En même temps, au fin fond du pays, certains habitants n’avaient encore jamais vu d’Européenne. Les femmes touchaient mes cheveux frisés. Les enfants pleuraient quand on les approchait.
Les sentiments qui dominent ?
La beauté des gens. Les Birmans sont d’une pauvreté extrême mais ils respirent la joie de vivre. Leur spontanéité procure de grandes émotions. Par exemple, les enfants t’accompagnent pendant la visite des sites en te tenant la main.
Justement, le plus beau site ?
La plaine de Bagan. La pierre, très jaune, s’enflamme au lever comme au coucher du soleil. Pour ceux qui ont le budget, s’offrir absolument son survol en hélicoptère ou en montgolfière.
On y mange…
Beaucoup de plats de viande en curry, accompagnés de riz, de nouilles et légumes sautés. C’est bon et pas cher. Bien sûr, comme dans de nombreux pays, on évite les crudités et on épluche les fruits.
L’escale indispensable ?
Le Lac Inlé. Un écosystème entouré de montagnes, habité de jardins flottants et d’oiseaux merveilleux. On y rencontre des ethnies passionnantes.
Combien de temps ?
Deux bonnes semaines. Et comme l’offre balnéaire est somptueuse, rajouter une semaine.
On y va comment ?
Le plus pratique : les vols via Bangkok. Mais le plus confortable, via Singapour, sur Singapore Airlines, en A380. Compter une quinzaine d’heures de vol. Une fois dans le pays, on n’échappe pas aux vols domestiques car les routes sont en piteux état.
Les bons plans sur La Birmanie
Dans ta valise ?
Des dollars, et en liquide ! On oublie la carte bleue et l’ordinateur portable. Et on pense aux petits cadeaux comme les crayons de couleur ou les échantillons de parfum.
Les meilleures plages ?
Ngapali, ou Ngwe Saung, plus proche de Rangoon mais il faut compter une bonne journée car on y va en voiture. Et les routes sont mauvaises. A l’arrivée, c’est mer turquoise, sable blanc, mangrove, villages de pêcheurs. Sauvage, comme en Thaïlande il y a quarante ans.
L’hôtel de tes rêves, les pieds dans l’eau ?
Le Sandoway, tenu par des Italiens. Pour ses petits cottages en bois parfaitement intégrés dans le jardin. A réserver au moins un an à l’avance en haute saison.