Accueil en anglais et assistance aux formalités. Transfert. Nuit dans un quartier paisible d’Entebbe. La maison moderne est spacieuse et ventilée. Grand jardin attenant. Piscine extérieure. Dans son particulier, on bénéficie d’un équipement et d’un confort soignés, ainsi que d’une terrasse sur le jardin. La décoration, avec de grandes peintures murales et des meubles pullman, a quelque chose d’assez années 70. La table ne manque pas de séduction, ni le bar de spirits. Au sortir de l’avion, un service de massage ou un sauna sont des ressources appréciables.
Avion-taxi pour le parc national Murchison Falls. Installation pour deux nuits sur une rive haute du Nil Victoria. Les chalets pointus - bois et chaume avec véranda particulière - n’encourent aucun reproche : ils permettent de se reposer dans d’excellentes conditions et de paresser en regardant les oiseaux aller et venir sur (et au bord de) l’eau. Soit dit en passant, d’un point de vue ornithologique, le secteur est propice ; on y observe, notamment, le rare bec-en-sabot du Nil. On prend ses repas à l’ombre et au grand air. Electricité solaire partout. Ici encore, jolie piscine extérieure - à électrolyse du sel. Les massages se donnent dans votre chambre, ou à bord d’un salon flottant ! Un petit orchestre traditionnel est attaché à l’hôtel.
Au programme - Croisière matinale sur le delta du Nil Victoria. Parvenu aux abords du lac Albert, après avoir fait une culbute spectaculaire de près de 50 mètres aux chutes Murchison, le Nil Victoria épand son cours en un delta dont les eaux coulent à faible allure. On y navigue donc en sécurité. Et le matin, pour des raisons de fraîcheur, de couleurs et d’activité des animaux. Ainsi aperçoit-on des hippopotames et des crocodiles costauds. De gracieuses antilopes, comme le cob des roseaux, le guib harnaché, le cob à croissant. Les éléphants viennent boire. De même buffles, phacochères, lions. Ceux qui ont l’œil peuvent apercevoir le petit martin-pêcheur à tête rousse. Plus facilement, on observe le héron goliath et l’ouette d’Egypte ; avec un peu de chance, le calao à cuisses blanches ou même le touraco géant.
Avion-taxi pour le parc national Reine Elisabeth nord. Installation pour deux nuits non loin de l’entrée de la réserve. A plus de 900 mètres d’altitude, on a une vue fantastique sur le lac Kikorongo et des kilomètres de plaines ouvertes. Le lodge - que son important vitrage fait ressembler à une lanterne - est d’un parfait classicisme africain. Les chambres des cottages au toit de chaume affichent une élégante simplicité et un excellent niveau de confort. Elles ouvrent par une véranda sur le grand théâtre naturel. Pour n’en rien perdre, les repas (cuisine africaine et internationale) sont généralement servis sur la terrasse. Le soir, autour du foyer extérieur, on échange ses expériences de la journée ; on regarde les étoiles ; on étudie le programme du lendemain.
Au programme - Croisière sur le canal de Kazinga. Ce canal d’une trentaine de kilomètres se trouve dans le parc, il relie les lacs Edouard et George. On embarque, avec un guide naturaliste anglophone, pour une sortie d’observation des gros amphibies : hippopotames et crocodiles du Nil. Ce sont les plus impressionnants, par leur masse individuelle et collective. Toutefois, les berges aimantent bien d’autres espèces. Des oiseaux, notamment. Pélicans, cormorans, jabirus, tantales, martins-pêcheurs, marabouts, pygargues vocifères trouvent ici une nourriture abondante. Le petit bateau à faible tirant d’eau peut approcher très près des rives.
Egalement prévue - Randonnée dans les gorges de la Kyambura. La savane ondule calmement, quand soudain s’ouvre au beau milieu une faille de 16 km de long emplie de forêt dense. C’est là que vous marchez avec un ranger anglophone à la rencontre des singes : chimpanzés, hocheur blanc-nez, colobe noir et blanc, babouins, vervets. Et des oiseaux bien sûr, comme le splendide guêpier à tête bleue ou le grébifoulque d’Afrique.
Avion-taxi pour le parc national de Bwindi nord. Installation pour deux nuits dans l’un des rares camps privés du domaine. Quelques tentes et un bâtiment de bois et de chaume qui abrite les parties communes, le mess notamment. On a ici une impression d’exclusivité. Qui grimpe en flèche lorsqu’un gorille traverse la pelouse. Ce qui arrive. Sous la toile, de l’espace, une atmosphère safari très cool, des couleurs chaudes et naturelles, objets d’artisanat, meubles patinés : les éléments de confort (dont une belle salle d’eau) qui siéent à un tel contexte. Le soir, votre butler attitré vous apporte un verre de vin, que vous sirotez en regardant la brume monter dans la forêt impénétrable. Et puis, on va dîner. Les tables étant impeccablement dressées sur la terrasse.
Déjà prévu au programme - A la recherche des gorilles. Avec un ranger anglophone, on part à la rencontre du plus fameux des hôtes de ces bois, le gorille de montagne (Gorilla beringei beringei). Les 430 individus de Bwindi sont la moitié de la population totale de l’espèce ; l’autre moitié se trouvant dans les Virunga. Les animaux approchés sont habitués à la présence humaine. Ces végétariens ont de quoi impressionner, les plus grands d’entre eux pouvant mesurer jusqu’à deux mètres. Ils vivent en groupes polygames, dominés par un mâle silverback, à dos argenté. Celui-ci est le patron et l’objet de toutes les attentions. En contrepartie, il doit conduire sa troupe à de bonnes zones de nourrissage et peut être amené à la défendre au péril de sa vie. Un véhicule dépose la petite dizaine de participants à la sortie dans le bon secteur, puis l’approche se fait à pied. La suite est une expérience marquante.
En option - Randonnée le long de la rivière Ivy.
Avion-taxi pour Entebbe. Transfert à Jinja, où le Nil Victoria échappe au lac Victoria. Installation pour deux nuits un peu en aval, sur l’île Kalagala (que l’on gagne en bateau). Le contraste est saisissant entre le rectangle bleu de la piscine et le flux tumultueux du fleuve tout proche. Les bungalows au toit de chaume s’extraient des frondaisons pour offrir un beau panorama de celui-ci. On a sa propre terrasse et une intimité qui va jusqu’à une baignoire extérieure. La chambre est blanche et bois, avec de larges baies coulissantes. Un certain style moderne. Le restaurant et le bar rendent un service de qualité. Les massages étant très bien venus à ce stade du voyage, surtout dispensés au milieu des feuilles, avec les splatch vigoureux de l’eau en bande son.
Déjà prévu - Kayak sur le Nil Victoria. Les abords de Kalagala sont un beau mélange de forêt très verte, de rapides tumultueux, alternant veines ardoise et giclées écumeuses, de sections calmes où l’eau glisse à grands plis plats. Parfait pour kayaker en eau vive. Les opérations s’effectuent avec un instructeur anglophone privé. Il y a un plaisir intense à pagayer sur un fleuve qui n’est pas n’importe lequel. Le Nil, tout de même, ce n’est pas rien. Et l’encadrement permet qu’on se lance sans être un pagayeur confirmé. On s’éclabousse et on va vite parfois, puis on reprend son souffle sur les secteurs tranquilles. On approche des berges, où apercevoir encore quelques animaux. L’engin procure un véritable sentiment de liberté.
Transfert à l’aéroport d’Entebbe et vol retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
