À l'arrivée à Bari, prise en main de la voiture de location et route pour Pezze di Greco le long de la mer Adriatique. Installation pour quatre nuits dans une masseria (ancienne ferme fortifiée typique des Pouilles) qui se détache sur un ciel inlassablement bleu. Passé les portes qui ouvrent sur le domaine de 20 hectares, le visiteur est enveloppé par une nature odorante faite de bougainvilliers, d'oliviers et de lauriers roses. Les chambres maximisent le confort et le charme, certains espaces étant creusés à même la roche. En chemin pour la piscine-lagon, on cueille quelques fruits et légumes. Peut-être serviront-ils à un cours de cuisine plus tard. Plus loin, les animaux de la ferme paissent tranquillement.
À voir, à faire - À la rencontre de trois provinces, la vallée d’Itria déploie ses plaines à perte de vue. Une myriade de villages fleurit sur ce morceau du haut-plateau des Murge. Locorotondo réussit l’exploit de figurer au palmarès des plus beaux villages d’Italie. Perché sur sa colline, il étale plusieurs kilomètres de bâtisses à la blancheur de craie selon un plan circulaire. Quant à Martina Franca, haut-lieu de la fête locale, il héberge ni plus ni moins que le festival annuel de la vallée. Ceglie Messipica, enfin, relève de la perle historique ; on aime se perdre le long de ses ruelles pavées jusqu’aux piazze avant de grimper tranquillement au Castello Ducale qui domine le panorama.
Au programme - Des trullis d’Alberobello aux produits culinaires typiques de la région. On ne saurait séjourner dans les Pouilles sans inspecter de plus près les trullis, ces drôles d’habitations de pierre sèche édifiées sans mortier coiffées d’un toit conique de galets. Or Alberobello en est sans conteste la capitale. Dans les alentours, les fermes fleurissent. Celle-ci vous accueille pour vous livrer les secrets de fabrication des fromages de la région : mozzarella, burrata, fiordilatte. La dégustation s’accompagne de charcuterie, de pain traditionnel, de biscuits salés taralli – et, pour les parents, d’un verre de vin (local, bien entendu).
Notre suggestion - Si les grottes de Castellana ont débuté leur formation il y a quelque 90 millions d’années, ce n’est qu’en 1938 que le spéléologue Franco Anelli s’aventure sous terre pour sonder la zone. Après une descente dans le gouffre de La Grave, il fait des découvertes exaltantes : la caverne des Monuments, le couloir du Serpent, le couloir du Désert… Ce voyage au centre de la terre entre stalactites, canyons et cavernes ravira le cœur des petits explorateurs et réveillera celui des plus grands.
En option - La côte de Polignano a Mare en catamaran.
Route pour Otranto, à la pointe du talon de la botte, via Lecce. Installation pour quatre nuits dans un vaste domaine réhabilité. Depuis le balcon qui prolonge chaque chambre, le regard glisse sur les forêts et vignobles qui enveloppent le site. Au loin, la plage, et pas n'importe laquelle : la Baïa dei Turchi, l'un des plus beaux rubans de sable de la région. Elle se rallie en une dizaine de minutes à pied à travers une ravissante pinède. Progressivement, le bruissement de la forêt se mêle à l'écho des vagues – une symphonie des plus envoûtantes. Si cela est encore trop loin, le domaine est équipé d'une ravissante piscine extérieure. Les enfants s’y ébattent pendant que les parents se relayent au spa. Demain, on explorera les alentours à vélo.
Stratégiquement placé à la pointe sud des Pouilles, Otranto fut jadis un avant-poste grec en territoire italien. Cette atmosphère hellénique se ressent encore aujourd’hui dans les paysages très minéraux et à travers la blancheur des bâtisses. Le château massif à l’entrée du port est l’œuvre des Aragonais. Il domine une mer d’une délicieuse limpidité dans laquelle on se perd volontiers.
En option - Visite de Lecce et atelier de papier mâché.
À voir, à vivre - La route qui relie Otranto à Santa Maria di Leuca, dite La Litoranea, est l'une des plus belles d'Italie. Édifiée le long de la mer Adriatique, elle offre de splendides panoramas. Partez du château d'Otranto pour rejoindre le phare de Punta di Palascìa. Par temps clair, il est possible de déceler à l'horizon les lignes des montagnes albanaises et des îles grecques. Criques et stations thermales jalonnent la suite du trajet. Dernières étapes avant l'arrivée : une grotte unique en son genre et un petit canyon creusé par la mer. Pas de doute : ce trajet de 50 kilomètres regorge de petits trésors et de grandes découvertes.
En option - La Baia del Mulino d'Acqua en kayak.
Route pour l’aéroport de Brindisi, restitution de la voiture de location et vol international retour.
