Transfert à Rhodes Ville. Installation pour deux nuits dans le centre historique. L’hôtel occupe une cour médiévale, où s’élève toujours, modestement mais joliment, une petite église de pierre. Certaines façades montrent leur appareil, d’autres sont peintes de couleurs vives. Le soir est délicieux ici. A l’intérieur, murs blancs, vieux carreaux au sol, poutres au plafond. Dans les chambres, literie impeccable, broderies anatoliennes et artisanat d’Egée orientale. Le petit-déjeuner se prend sur place ; pour les autres repas, on a recours aux ressources de proximité, le quartier ne manquant pas de tables bien servies. Et, si besoin était, la maison propose à ses hôtes un service de massages.
Déjà prévu au programme - Rhodes, la ville médiévale. Lorsqu’au début du XIVe siècle, les chevaliers de Saint-Jean firent la conquête de Rhodes, c’était pour y rester. Aussi bâtirent-ils solide, mais élégant et sobre, ainsi qu’il seyait à un ordre religieux. Pas imprenable toutefois, Soliman le magnifique devait le leur prouver en 1522. Citadelle, auberge des langues (ou provinces hospitalières), hôpital, rue des chevaliers, palais des grands maîtres, le vieux Rhodes est un ensemble gothique de première grandeur, auquel d’importantes campagnes de restauration ont rendu un bel aplomb. L’Unesco ne pouvait faire moins que d’inscrire cela au patrimoine de l’humanité. Visite en compagnie d’un guide francophone privé. Ensuite, libre à vous, pour changer d’époque et d’atmosphère, d’aller voir la statue du pugiliste Diagoras, enfant du pays qui fut une espèce de Joe Frazier du Ve siècle avant J.-C.
Transfert au port et traversée en bateau pour Symi. Nouveau transfert et installation pour deux nuits un peu à l’est du bourg, au fond d’une petite baie tranquille. Un bâtiment moderne, mais bien intégré au contexte, raccord. Votre appartement, rustique et coquet à la fois, invite à la vie simple et heureuse. Du bleu et du jaune, du vert tendre au plafond, des meubles de bois, un bon lit, une salle de bain, un coin repas, un réfrigérateur et une terrasse d’où l’on regarde la mer, voilà pour le tour du propriétaire. On sent immédiatement que cela ira. Pour entamer la journée sur une note énergisante, un petit-déjeuner grec. Pour la terminer sur une note langoureuse, la douceur de l’air dans le jardin.
On n’est plus à Rhodes ici. Par les dimensions miniatures, déjà, mais aussi par la forme et la taille des maisons, par la tonalité pastel des couleurs, cascadant des frontons triangulaires aux barques de pêche. Par une espèce de suspension du rythme de la vie : ici, on prend plaisir à ne rien faire. La chaleur veille à ce qu’hommes et bêtes ne prennent pas le mors aux dents. Quant à la mer, elle montre des bleus francs, d’une provocante transparence. D’ailleurs, on ne résiste pas, comment le pourrait-on ? A la première occasion, on pique une tête. Puis on embarque sur un petit bateau-taxi et on va jusqu’à la plage suivante.
En option - Symi en caïque.
Transfert au port, traversée pour Rhodes. Nouveau transfert à l’agence de location, prise en main de la voiture et route pour Lindos. Installation pour quatre nuits sur un épaulement au-dessus de la plage de Vlycha. L’hôtel relève du côté clair et net de l’esthétique contemporaine : minimalisme, ordre, espace fluide, tons blanc, petit-gris, bleu, acajou. Les chambres adaptent ce parti pris au particulier, avec un équipement impeccable, procurant un confort exemplaire. On pourrait craindre un résultat un peu froid. Le bleu du ciel et de la mer, le soleil, les terrasses, le jardin méditerranéen font que ce n’est pas du tout le cas. Trois restaurants servent une cuisine grecque et internationale pro à partir d’ingrédients de proximité. De l’une à l’autre table, plus ou moins d’élaboration. Le spa vous propose des installations de premier ordre et une très belle gamme de soins. Quant à la piscine, la taille de son bassin principal la rend accueillante à toutes les catégories de nageurs.
Lindos est un village grec tout blanc sur un promontoire, avec une antique acropole et une ravissante baie annulaire, Agios Pavlos (on se rappellera à ce propos que c’est Paul de Tarse qui a évangélisé Rhodes). Vers le sud, les villages d’Asklipio, avec son vieux château médiéval, et Lachania, méticuleusement chaulé, méritent une visite. Sur la côte ouest, on trouve de la vigne, des vergers, des potagers, des pins d’Alep et des cyprès d’Italie, des dattiers aussi. On trouve également la vallée ombragée des papillons. Les amateurs de lépidoptères ne manqueront pas de musarder autour des aliboufiers pour observer l’écaille chinée, Euplagia quadripunctaria. Les autres trouveront ça très joli. Pour goûter aux vins de Rhodes, on se rend au village d’Embonas, qui abrite en outre une belle forêt de cyprès. Les vignerons vinifient des blancs, à partir du cépage athri, et des rouge, à partir de l’amorgiano. Les uns comme les autres ont du caractère et se gardent bien. Chemin faisant, les occasions plages sont multiples.
Déjà prévu au programme - Randonnée sur le mont Profítis Ilías au coucher du soleil. Direction dans le centre-ouest de l'île pour une marche sillonnant les pentes du mont Profítis Ilías jusqu'au village de Salakos. Après une heure de route pittoresque depuis la ville de Rhodes, on atteint Salakos, situé sur les contreforts du mont Profítis Ilías. La troisième plus haute montagne de Rhodes est parcourue de sentiers à l'ombre des ilex, des pins et de quelques oliviers. Au fil de l’ascension, on admire le soleil décliner sur la mer Egée, le littoral de la Turquie et certaines îles voisines. On découvre aussi "Elafos" (le cerf) et "Elafina" (la biche), deux hôtels jumeaux construits par des colons italiens en 1929 et 1932 suivant un style architectural alpin. La Villa de Vecci, la maison de l'ancien gouverneur italien de Rhodes et l'église byzantine de Profítis Ilías sont aussi visibles en chemin, avant d'entamer la descente vers Salakos, équipé d'une lampe torche.
En option - Une sortie en kayak de mer.
Route pour l’aéroport de Rhodes et rendu de la voiture. Vol retour.
