À l'arrivée, transfert privé et installation pour trois nuits à quelques rues du French Quarter. Votre hôtel s'est glissé entre les murs d'anciens entrepôts jouant avec une décoration industrielle branchée très à propos. Dans un tel espace, il a également toute la place d'exprimer son goût prononcé pour l'art et l'on retrouve des œuvres absolument partout, du lobby aux chambres, cosy et joliment aménagées. Sur place, on trouve aussi un restaurant au look bistrot et un coffee shop permettant de commencer la journée du bon pied.
New Orleans, "Nawlins", est une ville à l'atmosphère absolument unique. Tantôt alanguie – les rocking chairs se balancent doucement sous les porches des maisons de bois – tantôt frémissante – rythmes locaux, jazz clubs, effervescence de Mardi Gras et shakers à cocktails qui s'activent dans le French District...
Au programme - Visite du Quartier Français en compagnie d’une locale francophone, installée depuis dix-huit ans à New Orleans. Le temps d'une balade décontractée au parcours improvisé, elle partage avec vous spots cachés, secrets et anecdotes. Le French Quarter illustre d'une manière vivante l'univers fascinant de l'une des plus anciennes familles de La Nouvelle-Orléans. Celui de Tremé, qui vit naître de nombreux artistes, s’imposait au temps de l’esclavage comme un lieu libre et symbolique où l’on venait se réfugier. Cette promenade est l'occasion de comprendre l'architecture, l'histoire et l'évolution de la ville. En cours de route, quelques haltes sont prévues dans des cafés très prisés des locaux.
En option - Une journée à travers les plantations de Louisiane, avec notre acolyte locale.
À voir, à faire - Arpenter Frenchmen Street où se trouvent les clubs de jazz les plus réputés (The Spotted Cat, D.B.A., Blue Nile...) ; bruncher sur un bateau à aubes ; flâner à l'ombre des chênes devant les bâtisses grandiloquentes du Garden District ; monter dans l'un des tramways qui sillonnent la ville et se laisser bercer par le cliquetis des vieux wagons.
Également prévue - Une soirée au Fritzel’s Jazz Club, club mythique où tous les plus grands noms du jazz ont évolué.
À la gare, vous prenez place à bord d'un train en partance pour Memphis (9h). Un trajet qui passe étonnamment vite, installés comme vous l'êtes dans une cabine privée.
À l'arrivée, vous posez vos valises pour trois nuits à deux pas de la gare, dans un hôtel ouvert en 1914 sur le site d'une ancienne gare justement, et filant avec élégance la métaphore ferroviaire. Derrière sa belle façade de briques aux grandes fenêtres industrielles se cache un établissement aux chambres claires et cosy, décorées de manière soignée dans des tons sobres. Elles ont vue sur le quartier historique de South Main ou le fleuve Mississippi. Ironiquement, ou non, les salles de bains, modernes, arborent du carrelage "métro" ! On adore les espaces lounge du rez-de-chaussée qui profitent d'une superbe hauteur sous plafond, de jolis murs de brique apparente, d'un mobilier branché et de sympathiques références au passé des lieux, comme ces néons verts indiquant les numéros des quais. Au restaurant, même élégance à base de bois sombre, banquettes en velours terracotta et carrelage graphique.
Déjà inclus - Le Memphis VIP Pass, qui ouvre les portes des principaux sites d'intérêt et musées de la ville.
Le blues et le rock'n'roll y seraient nés, Louis Armstrong y a séjourné, Martin Luther King et Elvis Presley y sont morts, le Mississippi y coule toujours paisiblement. Memphis est un lieu de pèlerinage incontournable lorsque l'on s'intéresse à la musique et à la lutte contre la ségrégation. On s'y frotte à l'histoire, aux mythiques Sun Studios et aux innombrables clubs de Beale Street, dont celui de B.B. King.
À voir, à faire - Dans la matinée, vous pouvez vous rendre dans une église baptiste pour assister à une messe accompagnée de chants gospel. La puissance des chœurs, la beauté des voix et l'harmonie qui se dégage de l'ensemble sont saisissants. Vous pouvez ensuite visiter au choix – ou l'un après l'autre – les passionnants Stax Museum of American Soul Music et Graceland, célèbre propriété d'Elvis, en VIP. Le soir, on s'engouffre dans un club pour écouter de la musique live.
Parce que Memphis est aussi un bastion de la lutte anti-apartheid, on n'hésite pas à visiter le très enrichissant National Civil Rights Museum.
À ne pas manquer non plus - Le quartier de Cooperyoung, délimité par le fameux Rainbow Crosswalk à l’intersection de Cooper Street et de Young Street. Cette partie de la ville regorge de bonnes adresses cosmopolites et en vue annonçant un excellent déjeuner. Ayant accumulé l’énergie nécessaire pour un peu de shopping, on se balade pour dénicher un souvenir arty avant de se perdre dans les allées des disquaires puis de passer à la pratique dans les magasins d'instruments de musique. En quête d’un rafraîchissement en fin de journée ? Le quartier ne manque pas de brasseries et bars aux cartes pleines de promesses.
Vous profitez librement d'une dernière journée à Memphis et, dans la soirée, montez à bord d'un train pour Chicago. Le trajet se fait de nuit et en cabine privée, une bonne manière d'avaler les miles sans s'en rendre compte. À l'arrivée, installation pour trois nuits au sein d'un hôtel niché dans un immeuble plein d'histoire, qui abritait autrefois l'Association athlétique de la ville. Derrière la façade gothique vénitienne de la fin du XIXe siècle, on nage en plein imaginaire Belle Époque et Années Folles : lambris, cuivres, verre taillé, miroirs... C'est cossu, nostalgique et décontracté à la fois. Un beau résumé de l'Amérique ! Bien entendu, le confort est à la hauteur des exigences de notre époque. Sur place, on a le choix entre plusieurs restaurants, dont un prolongé d'une belle terrasse avec vue sur le Millenium Park.
Surnommée "Second City" en comparaison avec New York, la Cité des Vents est sans doute l'une des plus belles villes des États-Unis. Délestée de l'image de la pègre, elle continue de brasser des affaires, aller au restaurant, essayer de nouveaux cocktails, soutenir les Chicago Bulls, danser – Muddy Waters, Sonny Boy Williamson, Albert King ou Otis Rush ont donné ses titres de gloire au Chicago blues. On se promène dans le Millenium Park, on navigue sur le lac Michigan. Et l'on réalise que la relation entretenue par la mégapole avec la nature n’est pas si univoque que ça.
Au programme - Visite "archi" privée de Chicago. Dévastée par un incendie en 1871 et reconstruite par certains des architectes les plus connus de l'époque – Sullivan, Burnham, Frank lloyd Wright – rivalisant de créativité, Chicago est marquée par une forte personnalité architecturale. C’est à pied et dans les pas d’un local francophone que vous partez à la découverte de la ville, à travers une balade décontractée que l'on improvise en fonction des envies. Sur votre chemin figurent les sites les plus célèbres du Loop reliés entre eux par un réseau de tunnels souterrains. La visite démarre à Pioneer Court, près du Magnificent Mile, et continue vers le Loop. On poursuit avec le Tribune Tower, le Wrigley Building, le Carbide Carbon Building, Cloud Gate ("the bean"), Crown Fountain, Chicago Cultural Center, Marshall Field’s, City Hall et les œuvres d’art public de Picasso, Miró, Chagall et Calder.
À voir, à vivre - Flâner dans les parcs, et notamment le Millenium Park au bord du lac Michigan, parsemé de sculptures et de fontaines interactives avec écrans géants ; une promenade à vélo sur la rive du lac Michigan ; visiter l'Art Institute dont les collections sont à étourdir l’esthète le plus chevronné ; en soirée, assister à un spectacle de stand up joué sur Broadway ou à une rencontre sportive, surtout si les Chicago Bulls sont de la partie ; rêvasser en marquant le rythme du pied dans un petit bar de blues ou de jazz ; déjeuner international dans le quartier réhabilité de Fulton Market ou d'un hot dog dans le style local : no ketchup.
En option - Une soirée au mythique Andy's Jazz Club (dîner et concert).
À ne pas manquer - Wicker Park et le quartier polonais. Rarement visité des touristes, ce quartier alternatif tient son caractère atypique, entre autres, des vagues d’immigrations successives qui l'ont forgé. Allemands et Scandinaves, puis Polonais et Ukrainiens s'y sont d'abord installés avant d'être chassés dans les années 1960 à la suite de la construction d’une autoroute en plein milieu du quartier. Mexicains et Portoricains ont ensuite investi ses rues. Dans les années 70, la zone devient un repaire d'artistes. L’architecture très variée retrace les différentes époques : anciennes demeures coloniales aux allées arborées, églises orthodoxes, maisonnettes d’ouvriers en brique rouge, vieux entrepôts transformés en lofts modernes... Le quartier regorge d’excellents restaurants et coffee shops, de boutiques de fripes, vinyles, street art et galeries.
En option - Croisière sur la Chicago River sur le thème de l'architecture.
Dans l'après-midi, vol international direct retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
