Édimbourg à l'heure du Hogmanay

Réveillonner the Scottish way

À Edimbourg, la nouvelle année se fête vraiment comme si les mois à venir devaient apporter un renouveau. On y croit. Et cela confère aux célébrations une ambiance chaleureuse et engagée, unique en son genre. La densité festive en fera écarter les enfants trop jeunes – moins de 16 ans – mais c’est bien la seule limite que l’on pose au Hogmanay. Afin que vous viviez pleinement ces jours spéciaux, nous avons inscrit à votre agenda quelques rendez-vous bien articulés. À commencer par une visite guidée d'Édimbourg, en privé et en français, le 30. De quoi voir et comprendre l'essentiel, et recueillir une mine de conseils pour le séjour. Le lendemain, le 31 donc, à la nuit tombée, vos accès sont prévus à la Street Party du Nouvel an, LA grande soirée. En attendant le gigantesque feu d’artifice tiré depuis l’esplanade du château à minuit, on se grise de musique et de danses traditionnelles – initiation aux principaux pas à l’arrivée. On reste debout et léger pour accueillir le point d’orgue pyrotechnique. Sous de tels auspices, la nouvelle année s’annonce bonne !

Votre hôtel

Loin des standards de l’hôtellerie classique et derrière ses façades de style victorien, votre adresse a résolument pris le parti de la modernité dans ses agencements intérieurs et sa décoration. Des couleurs audacieuses, des lignes épurées et graphiques, des objets de design, la chaleur des boiseries et des moquettes en font un établissement unique en son genre à Édimbourg. Des pièces de mobilier singulières, dignes d'un musée, créent parfois une rupture de style amusante : le sofa spirale de velours cramoisi dans le hall, la baignoire edwardienne en cuivre dans une des chambres. Le propriétaire des lieux, en amateur d'art éclairé, a créé en ses murs une galerie où sont exposées les œuvres d'une trentaine d'artistes écossais contemporains au talent certain.

Édimbourg

Son urbanisme médiéval en arrêtes de poisson a valu à Édimbourg une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. On descend, par le Royal Mile, du château au palais de Holyrood, dont les plafonds portent le monogramme MR de Mary Stuart (1542-1587), reine d’Écosse et de France. Celle-ci est un personnage pivot qui permet d’en évoquer bien d’autres et de se familiariser avec le Scottish spirit. Non loin du palais se dresse le parlement, construit entre 1999 et 2004 sur les plans d’Enric Miralles. Ce bel exemple d’architecture contemporaine abrite une institution dont l’histoire remonte au XIIIe siècle, avec une interruption notable de 1707 à 1998, période de fusion des royaumes et du parlement britannique. Ensuite, on poursuit ses explorations dans les allées délicieuses du Royal Botanic Garden, par exemple, où l’art de l’acclimatation a atteint un sommet. Les âmes religieuses ont l’embarras du choix : Saint Giles’ Cathedral, presbytérienne (XIIe-XVe siècles) ; la Cathedral of Our Lady of the Assumption, catholique (XIXe siècle) ; Saint Mary’s Cathedral, épiscopalienne (XIXe siècle), etc. Avec, autour des autels, de nombreux pubs patinés par les années.
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