Cadre exceptionnel de la chaîne himalayenne, trésors culturels et architecturaux du bouddhisme, peuple optimiste et attachant : un voyage hors du monde, en parfait équilibre entre paysages grandioses, rencontres et spiritualité.
Atterrissage sur le toit du monde, à 3650 m d’altitude. Lhassa, capitale historique du royaume tibétain, aujourd’hui chef-lieu de la région autonome du Tibet sous administration chinoise, monde suspendu entre deux cultures. D’un côté, son cœur historique renferme l’âme tibétaine à travers des monuments comme le temple du Jokhang, le palais Norbulingka et le palais du Potala, trois piliers du bouddhisme tibétain. De l’autre, une ville chinoise moderne rongeant chaque jour un peu plus son histoire. Le centre commercial du Barkhor, ancienne zone de circumambulation du temple du Jokhang, en est un exemple malheureux. On se réfugie à l’intérieur du monastère, l’un des plus anciens du Tibet. Entraîné par la ronde des pèlerins : femmes aux 108 tresses, enfants rieurs, vieillards édentés venus des quatre coins du territoire, pour approcher ces milliers de fresques de scènes religieuses, ces centaines de statues représentant Bouddha, dont une sans doute sculptée de son vivant. Réconforté par tant de spiritualité, on sort le regard haut, Entraîné par la danse des cerfs-volants sur un ciel cobalt. Réveil en douceur sur la colline du Potala, éblouis par les façades imposantes du palais blanc et du palais rouge, ancien siège du gouvernement et résidence d’hiver des dalaï-lamas. Dans les jardins du Norbulingka, les moines déambulent entre les bassins de l’ancienne résidence d’été. Au couvent de Ani Tsamkhung, les jeunes nonnes reçoivent volontiers à déjeuner.
La route grimpe vers Tsethang. Visite de courtoisie au palais de Yubulagang. Depuis ce nid d’aigle, la vue sur le patchwork de champs verts et de toits plats est admirable. Cette vallée escarpée abrite le berceau de la civilisation tibétaine et d’autres temples tel celui de Nyethang dédié à Tara, « celle qui fait passer à l’autre rive » (de la sagesse) sont là pour le rappeler. Le lendemain, la traversée du Brahmapoutre, marque un nouveau franchissement symbolique, portés sur ce fleuve sacré s’écoulant du Mont Kailash à l’Inde, véritable fil d’Ariane entre bouddhisme et hindouisme. S’élever encore. Jusqu’au col de Kambala (4 794 m). Les drapeaux de prières claquent dans l’air vif, la vue plonge sur le lac de Yamdrok, l’un des 3 plus sacrés du Tibet. Envoûtant ! Flottant dans une ample veste de costume, une femme apparaît. Derrière elle, un troupeau de yaks traverse la route d’un seul souffle. Col de Karola, 5 020 m, un plus près du ciel. Au pied du glacier du Netse Kangsang, l’oxygène commence à se faire désirer. L’air de rien, un berger nomade demande du feu pour sa cigarette. On quitte la route principale pour rejoindre le monastère de Ralung, siège de l’ordre des Drukpa Kagyu. Douze moines vivent dans ce lieu coupé du monde, entouré de glaciers et de pics sacrés culminant à plus de 7 000 mètres. Notre caravane rejoint enfin Gyantsé, ancien carrefour commercial vers l’Inde, le Népal et le Bouthan. Le Kumbum, est un chef-d’œuvre architectural renfermant des trésors d’art bouddhique. Dans les rues de la vieille ville, la musique pop fait écho au son du gong, tandis que deux jeunes moines, en robe et baskets se disputent un ballon. Vision symbolique d’un pays marchant en équilibre sur le toit du monde.
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