Saint-Barth, c’est un village français dans les Caraïbes, où l’on se sent tout de suite chez soi. 25 kilomètres carré, 22 plages. Le concentré idéal : sable blanc, cocotiers langoureusement inclinés, mer transparente, 28 degrés C° toute l’année, une offre incomparable d’hôtels et spas, et quelques-uns des meilleurs restaurants de la Caraïbe ; une ambiance décontractée, des soirées qui s’enchainent aux matinées sans début ni fin. C’est la destination « people » par excellence, c’est aussi un havre de tranquillité, esprit « village ». St-Barth brille – en témoignent les centaines de villas de luxe qui ponctuent le paysage – mais refuse les foules, préservant jalousement ses anses, ses plages et ses lagons. Repaire des happy fews fortunés, l’île n’est pas bling pour autant – un anti Saint-Trop’ par excellence. Avec en prime un petit « je-ne-sais-quoi » français qui rend si attachant ce caillou doré des Caraïbes, peuplé de descendants de Normands.
Dix minutes à peine après avoir décollé de Saint-Martin, l’atterrissage est un éblouissement, avec vue plongeante sur le lagon turquoise – la piste se termine sur la plage de sable blanc. Un hôtel ambiance pieds dans l’eau : une langue de sable ourlée de cocotiers, un bungalow couleur acidulée, lové au cœur d’un jardin tropical avec vue sur le lagon, terrasse et jardin privé. Quelques pas pour rejoindre l’eau : le premier plongeon délasse du voyage – vent chaud qui caresse la peau, eau à 28 degrés C°. Une petite décapotable pour aller de plage en plage : chics, peoples ou sauvages, on les aime toutes ! On paddle, on kite surfe à Grand Cul de Sac. Plage des colombiers, un masque et un tuba : on plonge avec les tortues de mer. Une coupe de champagne restau lounge pieds dans l’eau à Nikki Beach. Et sur la plage du Gouverneur, on robinsonne loin du monde.
Photographies :Michael Amme/LAIF-REA